Première édition du Prix Radio Culture: De jeunes poètes et nouvellistes récompensés.

Première édition du Prix Radio Culture: De jeunes poètes et nouvellistes récompensés.

à une semaine de la remise du très attendu prix Assia Djebar du roman, le nouveau Prix Radio Culture pour la poésie et la nouvelle a révélé ses lauréats.

La première édition s’est tenue, jeudi dernier au soir, à l’auditorium Aïssa-Messaoudi de la Radio algérienne, en présence du ministre de la Communication, Hamid Grine. Ce dernier est l’initiateur de ce concours dédié exclusivement aux jeunes talents algériens vivant au pays ou à l’étranger. Initiés dans le cadre de l’émission « Maouahib Ouaïda » (Talents prometteurs) en trois langues (arabe, tamazight et français), les premiers prix (500.000 DA) de la poésie ont été attribués respectivement à Mohamed Boutrane de Skikda pour son poème « Chahid akhar lam youlad bâad », Hanane Boulina de Bouira pour « Taouachoult » et Mohamed Saïd Tlioua, « Balance ».

Les prix de la nouvelle sont revenus à Ahmed Belkamri de Bordj Bou-Arréridj pour sa prose « Bent el-Gomri », Aïssat Yakhlef de Bejaïa et, enfin, à Nassim Achour de Blida, auteur de « L’Esthétique de la finitude ». Les seconds prix d’encouragement, estimés à 100.000 DA, ont vu la distinction d’une pléiade de jeunes créateurs, « tous au talent prometteur », selon le jury. Signe d’une volonté publique de promouvoir les futurs femmes et hommes de lettres, l’ensemble des œuvres sélectionnées fera l’objet, prochainement, d’une publication collective, prise en charge par Radio Culture.

« Notre politique en la matière vise à s’ouvrir, via les radios locales notamment, aux talents prometteurs de façon à soutenir la culture », a expliqué le ministre de la Communication, soulignant que la création des prix (à l’image du Prix des Amis du livre dont il est également le concepteur) vise à semer la culture du mérite et l’émergence de jeunes talents de toutes les régions de l’Algérie. Hamid Grine a, dans ce sens, mis l’accent sur la démarche entreprise par son département dans la préservation et la mise en valeur du patrimoine culturel matériel et immatériel.

Profusion et qualité

Joignant l’utile à l’agréable, la cérémonie a été allègrement rythmée par l’Orchestre symphonique national sous la baguette magique du maestro Amine Kouider. Les musiciens ont exécuté une série de compositions du patrimoine musical algérien. Un hommage particulier a été rendu au grand maître du malouf, El Hadj Mohamed Tahar Fergani, décédé mercredi dernier au soir, en présence d’une pléiade de responsables et de personnalités culturels, dont le secrétaire général du ministère de la Culture, Smaïl Oulebsir, Lamine Bechichi, Leïla Borsali…

Le ministre de la Communication a remis des attestions de reconnaissance à tous les membres du jury, tandis que le directeur de la Radio algérienne, Chaâbane Lounakel, a distingué les représentants des organismes qui ont collaboré à la réussite de l’évènement, notamment l’Office national des droits d’auteur, l’Office national de la culture et l’information et l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel.