Poursuite des rencontres de concertation : Consolidation de la dynamique de relance économique

Poursuite des rencontres de concertation : Consolidation de la dynamique de relance économique

actualite2[82543].jpgLa rencontre entre le gouvernement et les walis, consacrée à la consolidation de la dynamique du développement local, vise à créer de nouvelles opportunités pour le développement de l’économie nationale et l’ouverture sur l’investissement.

La rencontre entre le gouvernement et les walis, consacrée à la consolidation de la dynamique du développement local, vise à créer de nouvelles opportunités pour le développement de l’économie nationale et l’ouverture sur l’investissement. Ses thèmes portent sur cinq secteurs économiques sur lesquels le gouvernement mise pour diversifier l’économie nationale dans un contexte particulier marqué par la chute des prix du pétrole mettant à mal les équilibres financiers du pays.

Il s’agit notamment des secteurs de l’agriculture dans le but de l’amélioration de  la performance des dispositifs d’appui à l’activité agricole, de l’industrie pour prospecter les mécanismes d’investissement  économique au service du développement national, du secteur du tourisme en tant que gisement économique à exploiter. Il est également question de la valorisation des ressources propres des collectivités locales, de l’habitat et cadre de vie du citoyen, ainsi que de la promotion du service public et l’implication de l’élu  dans la réalisation des programmes de développement local.

La rencontre, qui a été sanctionnée par une série de recommandations et d’importantes décisions avec notamment  des réunions annuelles entre le gouvernement et les walis  dans le but de procéder à l’évaluation de la mise en  œuvre des politiques adoptées, sera précédée de réunions régionales consacrées à des évaluations périodiques des activités des walis et d’apporter les correctifs nécessaires.

Le troisième point important soulevé lors de cette rencontre entre l’exécutif et les walis concerne la promotion de la communication institutionnelle au sujet de laquelle le Premier ministre insiste en affirmant qu’elle ne doit plus être conjoncturelle tant elle est un effort continu pour expliquer la démarche, mais aussi pour écouter et échanger avec les différentes forces vives de la nation. En effet le Premier ministre, qui a évoqué les tensions économiques, politiques et sécuritaires, a soutenu que l’avenir ne peut être subi si les volontés s’expriment, si les choses sont dites avec franchise prônant la voie de la transparence et de la pédagogie que le gouvernement vient de privilégier en estimant que le citoyen algérien, les médias, la classe politique et la société civile sont en droit de s’interroger sur les impacts de ces crises sur notre pays et son développement futur. Il a dans ce sens précisé que face aux questionnements légitimes de l’heure, le gouvernement a constamment fait le choix de la vérité et de la transparence, expliquant que « nous sommes convaincus  que c’est l’unique voie pour gagner la confiance et l’adhésion de tous à l’œuvre de renouveau national mais aussi pour mettre à nu les amalgames, les surenchères  et les tentatives de manipulation ».

A signaler que la réunion de dimanche passé a eu pour objectif essentiel du gouvernement de permettre à l’Algérie de surmonter la crise économique actuelle pour réaliser la croissance sans toucher aux acquis sociaux, sans recourir aussi de manière abusive aux réserves financières du pays. Dans ce même contexte le Premier ministre a affirmé que l’Algérie n’a pas été touchée directement  par les répercussions de la crise économique mondiales du fait que le système  financier algérien n’est pas connecté au système financier international. S’appuyant sur les analyses des experts, le Premier ministre soutient que la croissance économique en Algérie reste tirée à la hausse avec la contribution de l’économie parallèle dont il est impératif de verser progressivement ce pan de l’économie parallèle dans le secteur productif national. Le gouvernement se dit convaincu de réussir dans cette démarche selon les lois en vigueur.

Dans ce sillage, il annonce la tenue d’autres rencontres de concertation et de discussions autour de questions importantes concernant le pays dont celle qui sera organisée par le CNES le 15 septembre prochain avec des académiciens et des universitaires ainsi qu’une troisième avec le patronat et les partenaires sociaux dans le cadre de la tripartite, prévue pour le 15 octobre prochain. Intervenant à la veille de la rentrée sociale, la réunion entre le gouvernement et les walis axés notamment sur les nouvelles orientations des pouvoirs publics vie à promouvoir les investissements et la valorisation des potentialités locales pour la relance de l’économie nationale et la réalisation du développement durable.

Quant à la conférence nationale du Conseil national économique et social (CNES) en présence des experts économiques, des académiciens et des universitaires, prévue le 15 septembre prochain, elle sera consacrée à l’examen de la situation économique du pays pour donner une nouvelle dynamique au développement  économique et social dans le cadre des nouvelles orientations de la politique nationale.

Communiquer, multiplier les débats pour gagner la confiance et l’adhésion des Algériens

Inscrites dans le prolongement des instructions du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors du Conseil des ministres du 22 juillet dernier, en tant que véritable plan de charges pour le gouvernement sous la conduite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, les nouvelles orientations économiques, industrielles, agricoles, des services et du tourisme ou encore celles relevant de l’exploitation des activités nées des nouvelles technologies, pour être performantes, efficaces et efficientes, nécessitent une plus grande mobilisation de l’ensemble des composantes nationales. Et pour ce faire, le chef de l’exécutif qui considère qu’en dépit du contexte économique défavorable, nous pouvons bâtir une économie émergeante et diversifiée insistant sur la nécessité impérative de prémunir l’Algérie des discours de défaite et de capitulation, des mots incurables que continuent de semer ceux-là mêmes, qui, dix ans auparavant, hurlaient qu’il ne fallait pas rembourser la dette par anticipation, et qui crient aujourd’hui à la catastrophe.

D’où l’importance de la communication institutionnelle pour la réussite de toutes ces décisions prises et celles à venir pour d’une part, relancer l’économie algérienne, absorber les impacts de la baisse des prix du pétrole et d’autre part, assainir les comportements et les habitudes des vieux réflexes et autres intérêts.

La démarche concernant la communication institutionnelle que vient de mettre en exergue le Premier ministre s’appuie sur les instructions du Président de la République données en janvier dernier, au gouvernement quant à la nécessité de communiquer davantage sur les réalités,  les enjeux et la portée des actions initiées dans tous les domaines. Ces réunions, rencontres et forums nationaux auxquels Abdelmalek Sellal appelle les membres du gouvernement, les walis, les élus locaux et les autres élites et intellectuels à promouvoir dans la transparence, avec la participation de compétences reconnues, doivent permettre aux Algériens de mieux comprendre les données de la réalité nationale, de constituer pour toutes les institutions de la République, notamment le gouvernement, une écoute permanente de la société.

En clair, il est question de développer et de multiplier les canaux de communication, de dialogue et de concertation entre le gouvernement et l’ensemble des composantes nationales, de tenir les citoyens informés sur les réalités nationales pour aller de l’avant dans la réalisation des objectifs de relance économique, de diversification des activités, de promotions de la production nationale, tracés dans le plan de charge du gouvernement.

Houria Akram