Pour une utilisation pacifique du nucléaire, L’Algérie et la Russie coopèrent

Pour une utilisation pacifique du nucléaire, L’Algérie et la Russie coopèrent

centrale-nucléaire-sécurité.jpgLes responsables russes et algériens tablent sur une coopération pacifique en matière d’énergie nucléaire.

Les pourparlers, à ce propos, ont eu lieu le 2 mars en cours en Algérie, dans le cadre de la première session du Comité conjoint algéro-russe de coordination et de coopération sur les utilisations pacifiques de l’énergie atomique.

La rencontre a été coprésidée par M.Mohamed Derdour du Commissariat de l’énergie atomique algérien (Comena) et le directeur du Département des affaires internationales de Rosatom, M.Nikolay Drozdov. «Les parties ont discuté des moyens de renforcer la coopération sur les utilisations pacifiques de l’énergie atomique et mis au point un plan d’action permettant de passer à un nouveau niveau de coopération», a rapporté la société d’état Rosatom.

Cette rencontre obéit à un planning déjà arrêté, comme annoncé, en automne 2015, par M. Sergey Kirienko, Chief Executive de Rosatom, concernant le début des consultations sur la construction d’une centrale nucléaire en Algérie. Selon M. Kirienko, l’Algérie envisage de mettre en service la centrale en 2026, et cela prendra un temps conséquent pour la sélection d’un projet spécifique.

Rappelons qu’en septembre 2014, la Russie et l’Algérie ont signé un accord concernant la coopération sur les utilisations pacifiques de l’énergie atomique, qui permet la construction de centrales nucléaires en Algérie.

L’ex-ministre algérien de l’Énergie, M. Youcef Yousfi avait alors annoncé que la première centrale nucléaire algérienne pourrait être construite au cours des 12 prochaines années.

Les deux pays ont discuté de la coopération dans l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire.

Le projet de cette centrale est dans les tiroirs depuis 2008, a-t-on annoncé. «Nous prévoyons d’avoir notre première centrale nucléaire en 2025, et nous sommes en train de travailler», avait déclaré à ce sujet Youcef Yousfi. «L’Institut de génie nucléaire, créé récemment, va former les ingénieurs et les techniciens qui seront chargés de faire fonctionner cette centrale», avait-il ajouté.

L’Algérie connaît une demande croissante en énergie électrique depuis ces dernières années et la demande sera accrue dans les années à venir, d’où cette tendance à l’anticipation des pouvoirs publics, dont le recours au nucléaire.