Ouverture ce mardi à Aïn Tedeles du festival national de la chanson bédouine et de la poésie populaire

Ouverture ce mardi à Aïn Tedeles du festival national de la chanson bédouine et de la poésie populaire

378d3fcbc0edcd77f97286caefa171c0_XL-500x282.jpgC’est ce mardi que débuteront les activités d’art et de la culture rentrant dans le cadre du festival national de la chanson bédouine et de la poésie populaire, un art authentique algérien dont 13 chantres venus de différentes régions du pays et 12 poètes du melhoune vont animer les trois soirées programmées.

C’est enfin de journée en présence des membres de différentes instances et de la culture qu’un défilé des troupes invitées et locales traversera la grande avenue de la ville d’Aïn Tedeles (Mostaganem) en rendant hommage aux chantres et poètes Algériens à leur tête les deux fondateurs du festival, Cheikh Djillali Kayous dit Ain Tedeles et Djillali Ben Abdelhalim le père du théâtre amateur algérien.

Ces géants nous ont quitté au moment où l’art authentique algérien avait besoin d’eux. Ain Tedeles est parmi les rares régions qui se sont agrippées au patrimoine culturel, depuis 1985, avec Benabdellah et Chenini élus de l’APC, qui avec d’autres personnalités d’art et culture, ont imposé l’officialisation de ce festival qui ramène chaque année le climat de la belle époque, avec la solidarité de la population pour combattre l’oubli et lutter contre l’amnésie culturelle qui atteint notre pays.

En 1985, lors du premier festival, nous avons enregistré la participation de plus d’une cinquantaine de chantres (professionnels) et tant de poètes venus des quatre coins du pays, dont la Kabylie qui a brillé par sa présence, ce qui motiva les membres fondateurs à solliciter M. Bessayeh Bouâlem alors ministre de la culture, à propulser le festival national au rang de festival Maghrébin, pour réunir les chantres de bédoui des cinq pays Maghrébins. Malheureusement le pari n’a pas été tenu…