Ouargla : plus de 300 ressortissants nigériens rapatriés dans les tout prochains jours

Ouargla : plus de 300 ressortissants nigériens rapatriés dans les tout prochains jours

9050ab1561a9b312b9bc16f4d6e4eebf_XL.jpgQuelque 322 ressortissants nigériens, en situation irrégulière en Algérie, seront transférés dans les tout prochains jours vers le centre d’accueil de Tamanrasset, en prévision de leur rapatriement, a-t-on appris vendredi des services de la wilaya.

Tous les moyens seront mobilisés pour le bon déroulement de cette opération, initialement prévue pour ce vendredi (27 novembre) et reportée à la suite de l’incendie ayant affecté, mardi dernier, le centre de regroupement des ressortissants africains, à Ouargla, et dont l’enquête se poursuit toujours pour en déterminer les circonstances exactes, a-t-on précisé.

Suite à ce sinistre, des mesures d’urgence ont été entreprises, en coordination avec les différents corps de sécurité, pour transférer les pensionnaires de ce centre de regroupement, soit plus de 650 personnes de onze (11) nationalités africaines, vers un autre centre provisoire situé dans la zone de Said-Otba (Ouargla), a fait avoir la même source.

Le tragique incendie avait fait 18 morts et une soixantaine de blessés qui ont été pris en charge aux services des urgences et de chirurgie orthopédique de l’établissement public hospitalier ‘‘Mohamed Boudiaf’‘ à Ouargla, tandis que 109 autres ont subi un contrôle médical au niveau de l’hôpital militaire régional d’Ouargla, selon les services de la wilaya.

Une cellule de crise, présidée par le wali et regroupant plusieurs responsables de wilaya concernés, a été constituée pour coordonner les actions et suivre la situation.

Le gouvernement nigérien avait formulé une demande de rapatriement de ses ressortissants en séjour illégal sur le territoire algérien, à laquelle les autorités algériennes ont répondu favorablement.

L’Algérie a confirmé que toutes les dispositions ont été prises pour le rapatriement des ressortissants nigériens vers leur pays d’origine, dans un cadre ‘‘fraternel’’ et dans ‘‘le respect total de leur dignité’’ jusqu’à leur arrivée à leurs villages et habitations.