Le groupe britannique de télécommunications Vodafone a exprimé son intérêt pour le marché algérien de téléphonie mobile, selon la ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Zohra Derdouri, rapportée aujourd’hui 29 novembre par l’APS.
L’intérêt de Vodafone pour l’Algérie se nourrirait du « développement de son marché de téléphonie mobile », considéré comme « florissant », « prospère » et l’un « des plus importants du continent africain » avec ses 39.5 millions d’abonnés.
Le groupe britannique, déjà implanté dans plusieurs pays de chaque continent, serait désireux de profiter de cet élan que provoquent le lancement de la 3G mobile et de la téléphonie 4G LTE, pour s’associer aux opérateurs téléphoniques déjà présents; en l’occurrence Ooredoo, Djezzy et Mobilis.
Un intérêt qui se manifesterait également chez Orange. L’opérateur français aurait émis le voeux aux autorités locales d’accéder au marché algérien de téléphonie mobile, dans le cadre d’une collaboration avec les opérateurs susnommés, notamment la filiale d’Algérie Télécom, Mobilis.
Une proposition exprimée lors de la visite en Algérie de l’ancien ministre français du redressement productif, Arnaud Montebourg, en décembre 2013.
Selon les médias français, Orange aurait « essuyé un refus » de la part des autorités algériennes.
Ce que renie Zohra Derdouri, qui confirme dans un entretien accordé à l’APS que l’Algérie « n’a rien reçu jusqu’à présent, aucune proposition concrète » de l’opérateur Orange.
« Nous leur avions dit que nous ne sommes pas fermés à la discussion et qu’ils devraient faire des propositions », a-t-elle indiqué. L’Algérie « n’a jamais refusé la discussion ni avec Orange ni avec d’autres opérateurs », relevant l’intérêt du groupe britannique Vodafone.
En attendant la signature électronique …
La ministre de la Poste et des Technologies de l’information et des télécommunications a indiqué que la progression du déploiement de la téléphonie mobile 3G en Algérie est « satisfaisante ».
Les trois opérateurs ont « bien » avancé à travers les wilayas programmées la première année. Le bilan final sera rendu public en décembre 2014.
Zohra Derdouri a par ailleurs indiqué que le projet de loi sur la signature et la certification électroniques est en cours d’examen à l’Assemblée populaire nationale (APN).
« La certification électronique va boulverser l’économie algérienne. Elle permettra l’instauration d’un climat de confiance propice à la généralisation et au développement des échanges électroniques entre tous les utilisateurs dans les domaines du e-commerce et e-banking », a-t-elle renchérit.
En cas d’adoption de la signature électronique, les textes de son application seront élaborés et les équipements nécessaires acquis. Des procédures qui exigeront deux années au minimum pour son aboutissement.
