Nouvelles orientations de la politique économique et industrielle : Réunir les conditions d’un climat d’investissement adapté

Nouvelles orientations de la politique économique et industrielle : Réunir les conditions d’un climat d’investissement adapté

c0ad3df8c8311f3e15874d06ede9f0c3_XL.jpgLa rentrée sociale semble chargée de dossiers importants, avec l’annonce des agendas au programme des partenaires politiques, économiques et sociaux concernés, juste après l’ouverture de la session d’automne du Parlement.

La rentrée sociale semble chargée de dossiers importants, avec l’annonce des agendas au programme des partenaires politiques, économiques et sociaux concernés, juste après l’ouverture de la session d’automne du Parlement.

C’est ainsi qu’un sommet de la tripartite entre le gouvernement, la centrale syndicale et le patronat est projeté pour septembre prochain visant la poursuite de la concertation avec les partenaires économiques et sociaux pour la mise en œuvre du Pacte national économique et social de croissance. Par ailleurs, on apprend que le ministère de l’Industrie et des Mines s’attelle aux préparatifs d’une conférence nationale sur la relance de l’investissement productif pour novembre prochain. Ce calendrier chargé de la rentrée intervient alors que le dernier Conseil des ministres a procédé à l’adoption d’une série de lois et d’ordonnances importantes sur les plans économique, financier, industriel ou encore social et fiscal, à l’instar de la LFC 2015 et les nouvelles mesures pour développer l’industrie nationale à l’initiative des investisseurs publics ou privés, nationaux ou étrangers ainsi que des dispositions législatives et fiscales concernant la simplification des procédures de création d’entreprises et de protection des associés, d’accès au foncier industriel, à travers la mise en place du guichet unique au niveau local en charge de la localisation et de la promotion des investissements et de la régulation du foncier ou encore l’exonération de la TVA sur les opérations liées aux crédits immobiliers à moyen et à long terme ainsi que la réduction des charges notariales sur les actes des sociétés et autres actes liés à l’investissement.

Ces mesures viennent compléter celles prises dans le cadre de la de la loi des finances pour 2015 destinées à poursuivre la politique de l’Etat de soutien à l’investissement productif et de la diversification de l’économie nationale, sans compter la réception avant la fin de l’année de 31 nouvelles zones industrielles à travers un certain nombre de wilayas pour booster la relance des investissements dans les différents domaines d’activités liés à la production nationale avec plus d’avantages à l’investissement productif. Ces mesures doivent en particulier contribuer fortement à la création de PME qui peuvent constituer des sources générant une croissance sensible à l’économie nationale.

« Consolider les bases de l’économie nationale dans le cadre de la nouvelle politique d’aménagement du territoire »

L’ensemble des décisions prises en termes d’amélioration du climat d’affaires aux investissements, de relance du développement économique durable et équilibré participent de la stratégie nationale de consolider les fondements de la diversification de l’économie nationale dans le cadre de la nouvelle politique d’aménagement du territoire national avec la création de nouvelles wilayas dans le Sud et les hauts plateaux, de nouveaux pôles économiques, industriels, agricoles ou touristiques laissés à l’initiative des secteurs concernés.

Pour donner du concret aux actions que devra prendra l’exécutif à la réalisation des objectifs tracés dans le plan de charges qui lui a été fixé par le Chef de l’Etat en juillet dernier, les membres du gouvernement balisent les obstacles en réfléchissant aux solutions appropriées.

Toutes ces initiatives, manifestations, mesures dispositions interviennent dans ce contexte et ont pour but de contribuer à donner une nouvelle impulsion à l’industrie nationale, un des secteurs-clés pour préparer l’après-pétrole. Elles participent de la détermination de l’Algérie à promouvoir de manière résolue la croissance et la production de biens et de services en vue d’améliorer le climat des affaires dans le pays.

Et c’est à juste titre que le Président de la République a invité le gouvernement à poursuivre et à accélérer les réformes législatives et organisationnelles de nature à promouvoir le développement de l’investissement et de la création d’emplois, partant du principe que le travail en tant qu’indicateur économique de la création est la source de toute richesse.

Et à ce titre, le travail constitue la base de toutes les richesses produites dans le pays par les agents économiques et donc la mesure et la valeur du PIB. Partant de ces principes de réhabilitation de la valeur du travail et de l’engagement des compétences pour réaliser les objectifs d’un projet de renouveau, des priorités inscrites dans l’agenda des réformes menées par le pays notamment au plan de l’actualisation de la législation du travail et de la sécurité sociale, de l’apprentissage ou encore celle de l’éducation nationale et l’enseignement supérieur, le gouvernement table sur l’amélioration du climat des affaires et de l’environnement de l’entreprise. Des priorités que le gouvernement compte dynamiser la mise en œuvre aussi bien au niveau de la démarche que des moyens pour encourager et développer l’entreprise et l’investissement en poursuivant la levée des contraintes qui entravent l’accélération de la croissance.

Une conférence nationale en novembre sur la relance de l’investissement productif

Une conférence nationale sur la relance de l’investissement productif se tiendra du 4 au 6 novembre prochain à Alger, à l’initiative du ministère de l’Industrie et des Mines, sous l’intitulée « un climat d’investissement adapté : un impératif ». L’objectif fixé par les initiateurs de la manifestation vise à identifier les moyens de développer l’investissement productif, notamment de l’industrie, dans un contexte de faible participation de ce secteur stratégique dans la croissance économique globale du pays. La Conférence qui regroupera un millier de participants composés par des organisations patronales, des chefs d’entreprises, l’UGTA, des experts algériens et étrangers, les autorités locales ainsi que les institutions et organismes publics nationaux et internationaux en relation avec la sphère de l’investissement et de l’économie, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action du gouvernement et du Pacte économique et social de croissance, qui consacrent une nouvelle orientation de la stratégie industrielle intervient à la suite de la concertation engagée par les pouvoirs publics avec les partenaires économiques et sociaux pour le développement de l’entreprise et de l’amélioration de son environnement.

Houria Akram