Mohamed Mebarki au magazine Afrique-Asie : le gouvernement a décidé d’ouvrir des spécialités très prisées par les jeunes.

Mohamed Mebarki au magazine Afrique-Asie : le gouvernement a décidé d’ouvrir des spécialités très prisées par les jeunes.

upload_-1Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a indiqué que le gouvernement a décidé d’ouvrir des spécialités «très prisées» par les jeunes, affirmant que les programmes et les équipements ont été modernisés pour aboutir à une ressource humaine «qualifiée».

«A chaque fois que nous avons pu réunir les conditions de réussite, nous avons décidé d’ouvrir des spécialités très prisées par les jeunes», a précisé le ministre dans une interview publiée par le mensuel Afrique Asie dans sa livraison de septembre.

Audiovisuel, arts graphiques et tourisme : prisés par les jeunes

Parmi les nouvelles spécialités «très prisées» par les jeunes figurent les métiers liés à l’audiovisuel, aux arts graphiques, à l’hôtellerie et au tourisme, a ajouté le ministre qui a indiqué que pour l’année 2015, 250.000 jeunes diplômés qualifiés ont été mis à la disposition du marché du travail.

Il a ajouté que sur le plan technique et professionnel, les programmes et les équipements, notamment dans le cadre du partenariat avec les entreprises, ont été modernisés.

«Cela participe, a-t-il expliqué, au développement, au renforcement des compétences et à la mise à disposition sur le marché de l’emploi, de ressources humaines formées selon les standards universels répondant aux besoins d’une économie nationale diversifiée».

Objectif, le développement d’une économie numérique

Mettant en exergue la volonté du gouvernement d’encourager une économie numérique, le ministre a précisé que cette option «crée les conditions favorisant l’émergence et la disponibilité de compétences nationales en mesure de produire des richesses grâce aux technologies du numérique et de la téléphonie».

«L’intérêt de cette démarche n’est pas que d’ordre économique et d’adaptation à la mondialisation, il est aussi social», a-t-il souligné, soutenant qu’avec de «fortes croissances», le marché des technologies de l’information et de la communication (TIC) «dispose d’un potentiel de création d’emplois très élevé, notamment dans les domaines des télécommunications et de la téléphonie, et offre de réelles perspectives de développement régional».

Elargissement de la nomenclature des métiers

C’est dans ce cadre qu’il a indiqué que le gouvernement a introduit «plusieurs actions», dont l’élargissement de la nomenclature à des spécialités nouvelles et «insuffisamment développées jusque-là», comme l’utilisation des énergies renouvelables, l’environnement et le traitement des déchets, la téléphonie et l’automatisme.

Agriculture et pêche, priorités du gouvernement

Concernant les métiers liés à l’agriculture et à la pêche, considérés par le gouvernement comme desdomaines économiques «prioritaires», Mohamed Mebarki a annoncé que son département, avec le secteur chargé de l’agriculture et les opérateurs économiques, a décidé de développer des centres d’excellence dans 6 wilayas à vocation agricole, indiquant que, pour l’année 2016, «nous avons enregistré 4000 diplômés en agriculture, 2000 en agroalimentaire et quelque 1500 dans le secteur de la pêche».

Relation Entreprise –Formation : un début satisfaisant

Sur le plan organisationnel, le ministre a exprimé sa satisfaction quant à la relation avec l’entreprise dans les programmes de formation.

«La relation avec l’entreprise est mieux organisée, notamment par l’implication de l’entreprise dans la définition des programmes et des contenus, ainsi que dans la formation par apprentissage», a-t-il dit.

Sortants de la formation professionnelle : des recrutements dans des délais records  

Par ailleurs, il a fait observer que toutes les études ont montré que «les sortants de la formation et l’enseignement professionnels sont recrutés dans des délais records», soulignant que les objectifs du gouvernement «visent à amener les jeunes à créer leurs propres entreprises, grâce à des formations spécifiques et des mesures d’accompagnement à travers des dispositifs de soutien à la création d’entreprises».