Mohamed Aïssa plaide pour la promotion d’un discours religieux modéré.

Mohamed Aïssa plaide pour la promotion d’un discours religieux modéré.

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a plaidé, jeudi à Alger, pour la promotion d’un discours religieux modéré respectueux du référant religieux de la société algérienne.

Lors d’une réunion de travail avec le président de l’Autorité de régulation de l’audiovisuelle (ARAV), Zouaoui Benhamadi, le ministre a mis l’accent sur «la nécessité d’oeuvrer pour la promotion d’un discours religieux modéré qui soit au service de l’Algérie».

M. Aïssa a appelé, dans le même cadre, à «lutter contre les discours subversifs dans les différents médias, notamment audiovisuels, et les autres supports médiatiques avec leurs multiples réseaux qui prônent la radicalisation violente, le sectarisme et les idées étrangères aux valeurs nationales et à l’identité algérienne».

Le ministre a rappelé, à ce propos, le rôle «important» que doivent jouer les médias dans cette mission, en veillant à diffuser des programmes qui reflètent l’image «saine» de l’Algérie.

Il a invité les acteurs concernés à «conjuguer leurs efforts et à adopter une démarche commune pour sécuriser la vie intellectuelle des Algériens, faire face aux dépassements et aux dérives à tous les niveaux et à lutter efficacement contre toute tentative d’invasion sectaire et confessionnelle de notre société».

M. Aïssa a annoncé, à cette occasion, que des rencontres seront organisées prochainement pour débattre de questions relatives à la religion, dont un colloque prévu le 4 décembre à Guelma avec pour thème «Le discours religieux dans les médias».

De son coté, M. Benhamadi a précisé que la réunion «a permis aux deux parties d’échanger les vues et les opinions sur le discours religieux dans notre société», exprimant le souhait que ce discours «soit toujours inspiré du référant religieux de l’Algérie».

Il s’est exprimé, à ce propos, pour «un large débat et une concertation entre l’ensemble des acteurs concernés pour parvenir à installer un cadre qui permettra de réguler ce discours».