Mihoubi souligne l’importance de l’investissement dans le domaine culturel

Mihoubi souligne l’importance de l’investissement dans le domaine culturel

8c40753f2a4ae6d48927e43583cfd901_XL.jpgLe ministre de la culture, Azzedine Mihoubi a affirmé lundi à Alger l’importance de l’investissement dans le domaine culturel en tant qu’ « appui à l’économie nationale », appelant les investisseurs désirant investir dans ce domaine à « formuler leurs propositions ».

Le ministre qui était l’invité du forum du journal Echaab, a réitéré son appel à l’organisation, avant la fin de l’année, d’une conférence nationale sur l’investissement dans le secteur culturel, qui regroupera les « professionnels, les hommes d’affaires et les entreprises activant dans le domaine de l’audiovisuel ».

Il a souligné que des investisseurs privés algériens ont fait part de leur grand intérêt et présenté leurs demandes au ministère de la culture qui seront soumises aux parties concernées.

Le ministre a révélé que son département « finalisait le dossier relatif à l’investissement dans le domaine de la culture qui sera soumis au Premier ministre, Abdelmalek Sellal ».

Se référant aux pays qui consacrent une place importante a la production cinématographique à l’instar de l’Inde et du Nigeria qui est désormais un grand marché en la matière, le ministre de la culture a estimé l’Algérie possédait tous les atouts culturels pour la création de villes cinématographiques et devenir un espace de production cinématographique », ajoutant avoir demandé à plusieurs walis de donner leur aval à pareils investissements.

« Plusieurs régions algériennes constituent un environnement propice à une production cinématographique diversifiée », a-t-il soutenu.

Pour ce qui est des festivals et des manifestations culturelles dont le nombre s’élève à 176, le ministre a appelé à la « rationalisation des dépenses » concernant l’organisation de tels évènements.

Il a appelé à la création de festivals « professionnels et fiables » en confiant leur gestion à des professionnels et non à des administrateurs.

Il a également appelé à revoir à la baisse les budgets consacrés à ces manifestations, espacer leurs édition et à les réguler par un texte de loi.

Concernant le Salon international du livre d’Alger (SILA), prévu du 27 octobre au 7 novembre prochain, M. Mihoubi a rappelé que pour la circonstance des prix d’une valeur de 3 millions de DA récompensera la meilleure œuvre littéraire (1 million pour chaque œuvre dans les trois langues : arabe, français et tamazight).

Il a rappelé que l’Algérie compte 857  éditeurs professionnels alors que 10757 œuvres ont été éditées entre 2011 et 2015.