Météo, Retour à la normale à partir de la semaine prochaine

Météo, Retour à la normale à partir de la semaine prochaine

meteo-carte.jpgLes perturbations climatiques vont se poursuivre jusqu’à la fin de la semaine. Les températures devront, cependant, augmenter graduellement à partir de la semaine prochaine, selon les prévisions établies par le directeur du Centre national de climatologie, Djamel Boucharef.

Il a indiqué que le centre va acquérir, d’ici trois mois au plus tard, un calculateur lui permettant d’établir des prévisions d’ici cinq ans. S’exprimant, hier, sur les ondes de la Radio Chaîne III, dans l’émission «L’invité de la rédaction», ce climatologue a précisé que la vague de froid actuelle va se poursuivre tout au long de la semaine mais avec moins de neige et touchera les régions du nord, de l’ouest, de l’est et les Hauts- Plateaux avec de la pluie sur des reliefs allant de 400 à 500 m. Un retour «à la normale» avec des températures de saison est, cependant, attendu à partir de la semaine prochaine, a-t-il annoncé. Selon M. Boucharef, tous les ingrédients étaient réunis pour donner cette «situation exceptionnelle », pour laquelle l’Office national de météorologique (ONM) a établi un BMS 48 h à l’avance. «De par sa position géographique, l’Algérie est une région très vulnérable aux fluctuations et aux changements climatiques puisqu’elle se trouve sur une zone de transition entre le climat subtropical et le climat modéré.

La vague de froid qu’a connue l’Europe s’est donc étendue à l’Algérie», a-t-il expliqué. Il n’est donc pas anormal, estime- t-il, que l’Algérie passe subitement d’un mois sec à un autre pluvieux. L’invité de la radio a souligné que l’Algérie n’a pas vécu cette situation depuis celles de 1956 et 2005 avec une vague de froid moins importante. Par ailleurs, M. Boucharef a indiqué que le Centre national de climatologie va acquérir, d’ici 2 à 3 mois, un calculateur lui permettant d’affiner ses prévisions météorologiques avec une bonne précision allant de 95 à 100% de réussite sur 24 ou 48 heures. Ce calculateur est à même, poursuit-il, de donner des prévisions sur cinq ans. Rien d’étonnant, puisque, selon lui, les prévisions sont établies sur dix ans à l’échelle mondiale.

Salima Akkouche

SIX JOURS SANS ÉLECTRICITÉ SUITE AUX INTEMPÉRIES

Colère à Makouda

Des citoyens du village Mâachra, dans la commune de Makouda, à 20 kilomètres au nord de Tizi-Ouzou, restés dans le noir six jours durant, n’ont pas trouvé mieux que de bloquer, dans l’après-midi de mercredi dernier, la RN 124 traversant le chef-lieu. Toutefois, et malgré leur colère compréhensible, des dépassements sont à déplorer.

En plus de la fermeture de l’unique route traversant le chef-lieu de cette commune rurale, des sources concordantes indiquent qu’une partie de l’immobilier de la mairie a été saccagée. Pis encore, les quelques dizaines de contestataires, qui compteraient parmi eux un pharmacien, sont allés jusqu’à refuser le passage à une ambulance transportant un blessé.

C’est ce que condamnent avec force les citoyens de Makouda que nous avons pu joindre au téléphone, puisque la route y menant est impraticable suite aux dernières chutes de neige. Le calvaire que vivent, depuis plus d’une semaine maintenant, les habitants de la Kabylie est sans commune mesure. Sans électricité durant des jours pour certaines localités outre la mauvaise distribution du gaz butane alors que la température a souvent frôlé le zéro degré, des citoyens ont eu souvent recours à des actions musclées. Le même jour, à Tigzirt, dans une cité se situant à 20 kilomètres plus au nord encore, des centaines de jeunes se sont mobilisés et pris d’assaut le siège de la daïra. Le chef de daïra a dû quitter la ville sous escorte. Cependant, l’opiniâtreté et l’esprit d’organisation des protestataires ont fini par payer. Ces derniers se sont scindés en trois groupes et ont pris les directions de Oued-Aïssi, Fréha et… Baraki. Laissés-pour-compte par les pouvoirs publics, il ne restait à ces citoyens que d’aller directement à la source, pour s’approvisionner. Par ailleurs, les habitants du lotissement ouest ont eu la surprise de découvrir, dans la matinée d’hier qu’une classe de l’école primaire de leur quartier a été incendiée la veille. Tout porte à croire qu’il s’agit d’un acte criminel, puisque le poêle à mazout s’y trouvant n’a pas été allumé durant des jours. Acte délibéré ou message à faire passer, seuls les résultats de l’enquête pourraient, peut-être, apporter une réponse. Par ailleurs, si le courant électrique est rétabli dans presque la quasi-totalité des localités, notamment celles du nord de la wilaya, le gaz butane fait toujours défaut.

K. Bougdal

Accidents de la circulation et absentéisme forcé

Plusieurs accidents de la circulation liés aux conditions météorologiques ont été enregistrés hier à travers plusieurs localités de la wilaya de Tizi- Ouzou. Si, par exemple, sur la portion d’autoroute aux deux extrémités de Draâ Ben Khedda, les carambolages dus à la chaussée gelée, — deux spectaculaires carambolages qui n’ont miraculeusement fait que des blessés légers —, en revanche, dans la périphérie de la ville de Mekla, à une quinzaine de kilomètres à l’est de Tizi-Ouzou, le dérapage d’un véhicule de transport de voyageurs a causé la mort d’une fonctionnaire de la mairie de la localité et des blessure à trois autres occupants du fourgon. Les très difficiles conditions de circulation sont les principales raisons ayant fait qu’à Tizi-Ouzou, presque la quasi-totalité des administrations et des autres secteurs d’activité n’ont fonctionné qu’à leur strict minimum.

A. M.

Quatre familles évacuées d’urgence à Drâa Ben Khedda

Les chutes de neige ont causé d’énormes dégâts dans la vallée du Sébaou. A Mouldiouane, à l’entrée ouest de Drâa Ben Khedda, deux familles ont dû être évacuées par la Protection civile à l’amphithéâtre du centre culturel de la ville après que leurs habitations eurent été ébranlées par un glissement de terrain. Deux autres familles habitant des caves depuis quinze ans à la cité des 400 logements ont failli périr noyées par les flots furieux. Secourues par les services techniques de l’APC et la Protection civile, elles ont trouvé refuge dans le même amphithéâtre. Une trentaine de personnes, dont trois bébés et une dame de 85 ans, un asthmatique et un handicapé, dorment depuis à même le sol sur des matelas de fortune. Leurs nuits glaciales s’éternisent dans l’indifférence. Elles ont tout perdu. Les pères de famille ont quitté leur travail et les enfants ne vont plus à l’école, depuis15 jours. Ils tiennent le coup grâce à la solidarité citoyenne, la disponibilité du CRA local et à quelques âmes charitables qui leur consentent… des repas froids.

T. B.

BÉJAÏA

Deux jeunes décèdent d’hypothermie à Chellata

Les corps inertes de deux jeunes hommes décédés d’hypothermie ont été retrouvés par la Gendarmerie nationale hier en milieu de journée, sur les hauteurs de la commune de Chellata, a-t-on appris auprès de la cellule de communication de la wilaya de Béjaïa. Les deux victimes se seraient rendues depuis vendredi dernier sur ces majestueux lieux surplombant Chellata, dans la daïra d’Akbou, pour immortaliser avec leurs appareils photos les scènes de neige avant de chuter dans un ravin, croit-on savoir. Le véhicule immobilisé sur la chaussée sans aucun passager à bord a attiré l’attention des éléments de la gendarmerie en patrouille. Après de minutieuses recherches, les gendarmes ont découvert les corps sans vie des deux jeunes personnes, rapporte notre source.

A. K.

TICHY

34 familles secourues par l’armée à Izoumam

Les forces de l’ANP, en opération de désenclavement de certains villages montagneux relevant de la commune de Tichy, à l’est de Béjaïa, ont procédé, dans l’après-midi de ce samedi, au village d’Izoumam, à l’évacuation de pas moins de 34 familles dont les habitations menaçaient ruine sous le poids de la neige et des éboulements. Les 34 familles sinistrées sont actuellement hébergées à l’école primaire du village.

A. K.

BOUZEGUÈNE

Effondrement du CEM d’Ath-Zikki

Les importantes chutes de neige, jamais enregistrées depuis cinquante ans avec cette ampleur, ont entraîné d’importants dégâts matériels et humains dans la région de Bouzeguène.

Les infrastructures éducatives sont les plus durement touchées par les intempéries. Dans la commune d’Ath-Zikki, l’infrastructure en préfabriqué du CEM de la localité est détruite à 80 %, selon les premières estimations. Sept classes, un atelier et une partie du réfectoire se sont affaissés sous le poids de la neige qui dépasse deux mètres d’épaisseur sur ce site, surpolombant la commune où deux salles de classe et une habitation ont subi le même sort.

A Bouzeguène, l’ont fait également état de l’effondrement du plafond de deux salles de classe, d’un logement de fonction et d’une habitation, sinistres ayant nécessité le relogement de deux familles. Le siège de l’ADE locale est partiellement touché alors que le reste de la bâtisse est sous la menace d’un affaissement. Deux hangars à l’ex-SAS, un magasin désaffecté, biens de l’APC, se sont effondrés au chef-lieu alors qu’à Azaghar, c’est un poulailler industriel en préfabriqué qui s’est effondré tuant des milliers de poulets de chair, selon notre source. Plusieurs étables sommaires ont été également affectées par la neige. Huit personnes, dont des cas avec fractures, ont été également blessées dans des accidents domestiques et des chutes. La Sonelgaz est, par ailleurs, intervenue pour rétablir le courant et le gaz à des dizaines de familles, cela alors que la tuyauterie des réseaux d’AEP a subi de sérieux dommages, selon des employés de la structure restée fermée par précaution. Au chapitre du déneigement entrepris avec le concours d’engins ramenés de diverses wilayas, les axes menant vers les villages d’Ath-Zikki sont encore bloqués, a annoncé le maire de cette commune. Cela alors que des centaines de véhicules sont encore immobilisés au niveau de plusieurs villages de la daïra dont le quotidien est marqué par une forte mobilisation citoyenne et une solidarité sans faille pour faire face aux intempéries.

S. Hammoum

La ville de Hadjout isolée par des routes fermées

La ville de Hadjout, située à 85 km au sud-ouest d’Alger, a vécu une situation paradoxale et extrême, elle qui se prévaut d’être une ville carrefour, économique et commerciale, située à l’orée de trois wilayas, Tipasa, Aïn Defla et Blida. Samedi dernier dès huit heures du matin, un groupe de citoyens contestataires a investi la route de la wilaya menant de la ville de Sidi Amar à Hadjout, la bloquant au lieu-dit Tamlat, à 5 km au sud-ouest de Hadjout. Les manifestants n’ont laissé passer aucun véhicule, sauf pour les cas d’urgence. La file d’attente s’est allongée dans les deux sens, jusqu’au centre-ville de Hadjout et de l’entrée de Sidi Amar. Les gendarmes, intervenant avec une certaine mesurée, n’ont pu convaincre les centaines de jeunes et les pères de famille sur-excités et décidés à régler leur situation. Sur place, des contestataires nous ont expliqué les raisons qui ont motivé leur action. «Nous sommes sans électricité, sans gaz butane et sans gaz de ville depuis le début des intempéries. Nous attendons les camions qui viendraient à passer pour nous servir», clame un quinquagénaire qui ajoute : «Tamlat est divisée en deux zones, l’une dépend de Hadjout, l’autre est gérée par Sidi Amar.

Chaque APC ne distribue qu’à ses habitants.» Plus loin, à l’entrée nord-ouest de la ville de Hadjout, au lieu-dit Rahaba, ce fut une autre route bloquée dans les deux sens. Des centaines de personnes, décidées à en découdre avec les responsables locaux, ont exigé des gendarmes la présence du maire et du chef de la daïra de Hadjout. Ne trouvant aucun vis-à-vis, les contestataires nous ont interpellé pour être les témoins de leurs préoccupations et de leurs doléances. «22 logements ruraux ont été attribués à des gens étrangers au village. Les villageois ont bénéficié seulement de 4 logements. Il y a un dispensaire qui ouvre à 9 heures pour fermer à 10 heures, par faute de personnel. Les logements ont été affectés à des femmes qui ne sont pas de la région, qui les revendent ensuite. Il existe une commission de village, mais elle n’est ni représentative ni opérationnelle. Une loi a été promulguée et qui dit que ceux qui résident à Rahaba ne peuvent pas bénéficier d’un logement social à Hadjout, car nous sommes des ruraux, et de ce fait, on n’ouvre droit qu’aux logements ruraux», clament en chœur ces centaines d’habitants. Nous avons tenté de contacter par téléphone le maire de Hadjout et le chef de la daïra, mais c’était impossible en cette journée. La tension persistait jusqu’à l’arrivée des responsables locaux sur les lieux. «Nous restons dans l’attente de ces promesses», ont confié les contestataires.

Larbi Houari

VAGUE DE FROID À ANNABA

Retour progressif à la normale à Séraïdi

Les voies de circulation de et vers Séraïdi et les autres hameaux du mont de l’Edough ont été normalisées et rouvertes grâce à l’intervention de l’armée et des autres corps constitués (Protection civile, gendarmerie, Sûreté nationale, outre les agents des forêts, les travaux publics, l’hydraulique et autres institutions étatiques).

Les habitants du village touristique de Seraïdi ainsi que ceux des autres hameaux du mont de l’Edough, 900 mètres d’altitude, où vivent des centaines de familles, ont vécu, ces derniers jours, un isolement presque total. Devant la persistance des chutes de neige, le wali de Annaba a installé une cellule de crise au sein même du village pour la prise en charge des besoins de la population locale.

Le premier de ces besoins consistait en le dégagement des routes bloquées par la neige, afin d’acheminer gaz butane, vivres, médicaments et aussi évacuer les malades, notamment ceux qui suivent des traitements en ville à l’exemple des dialysés. L’installation de la cellule de crise est intervenue après celle de la wilaya de Annaba qui a été amenée à lancer, au quatrième jour des intempéries, le plan Orsec. Cette décision a été prise devant la poursuite des chutes de neige sur le mont de l’Edough et des pluies et grêle sur le reste de la wilaya. «C’est inhabituel, nous n’avons jamais vécu une telle situation. Pendant près de 72 heures, nous étions isolés du reste du monde malgré les efforts entrepris par les autorités pour nous venir en aide. Notre grand problème a été la disponibilité des bonbonnes de gaz butane, notamment pour le chauffage. Il nous était difficile, voire impossible de sortir pour ramasser du bois, l’autre alternative pour se chauffer. Et pour cause, les portes de nos demeures sont restées bloquées par la neige qui a atteint plus d’un mètre durant tout ce temps», ont affirmé des habitants des hameaux de l’Edough, après leur délivrance.

«Pour la nourriture, on est arrivé à se débrouiller comme on pouvait, même si on prenait des repas froids, mais pour le chauffage, nous avions vraiment passé des moments très difficiles», précisent encore les habitants. Lors d’une conférence de presse tenue par le wali quelques jours seulement avant le début des intempéries, le problème de la disponibilité du gaz butane a été posé par les journalistes. Présent, entre autres directeurs de l’exécutif de wilaya, à cette conférence de presse, celui de l’énergie et des mines (DEM) a été instruit par le chef de l’exécutif de prendre toutes les mesures nécessaires pour un approvisionnement régulier en cette énergie, notamment dans les zones reculées de la wilaya. Mais, apparemment, l’exécution de cette directive par le DEM n’a pu se faire normalement en raison de la difficulté pour les camions de Naftal d’acheminer les quantités voulues au moment opportun, d’où les plaintes des habitants des zones enclavées. Avec le retour progressif à la normale, les agents de la Sonelgaz s’activent comme ils peuvent pour le rétablissement du courant électrique en cette période de très forte consommation. Pour dégager les routes et autres pistes de montagne coupées par la grande quantité de neige inhabituelle, selon les vieilles personnes de la région, il a fallu utiliser les grands moyens (chasse-neige, bulldozers…) pour arriver à acheminer vivres, médicaments et bonbonnes de gaz aux montagnards isolés et évacuer les blessés et malades vers les structures sanitaires du chef-lieu. Ces intempéries ont fait le bonheur des spéculateurs. La bonbonne de gaz a atteint les 1 000 DA dans certains endroits de la ville alors que la majorité des prix des produits de large consommation, principalement les légumes, à l’exemple de la pomme de terre et de l’oignon, sont cédés respectivement à 70 et 60 dinars le kilogramme, presque le double de leur prix habituel. Les fruits, les viandes et les œufs n’ont pas échappé à cette hausse des prix. Pour les pertes humaines, la wilaya a enregistré le décès d’un agent de sécurité dans un hangar de la zone industrielle du pont Bouchet. A défaut de chauffage à gaz, la victime utilisait du charbon dans un kanoun (récipient en terre cuite) pour se chauffer. Il est mort suite à une intoxication au monoxyde de carbone dans une pièce fermée du hangar. Pour parer à toute éventualité, surtout que les services de la météo ont diffusé des bulletins météorologiques spéciaux (BMS) pour cette semaine, le wali de Annaba a maintenu la cellule de crise en réunion non-stop.

A. Bouacha

TIDJELABINE

«Du gaz butane et la route sera ouverte»

On le sait, les RN 5 (Alger-Constantine) et 12 (Tizi Ouzou-Boumerdès) sont devenues pour les citoyens de la wilaya de Boumerdès des tribunes afin de formuler leurs nombreuses revendications.

Ces derniers jours de tempête de neige et de froid polaire, la «session » concerne la réclamation des bouteilles de gaz butane. Ainsi, au lendemain de l’occupation de la RN 5 par les citoyens de Ammal pour exiger l’approvisionnement de leur région en gaz, c’était au tour, hier, des citoyens de M’Rail, sur les hauteurs de Tidjelabine, de descendre dans la rue. Les protestataires ont barré la route à l’aide de pneus enflammés et divers autres objets, ce qui a créé un immense embouteillage, surtout vers l’est et la Haute-Kabylie, et entravé la circulation dans le centre de la wilaya de Boumerdès. «On veut du gaz butane et la route sera ouverte», clamaient les manifestants. Boussaïdi Djillali, le maire de Tidjelabine, s’est déplacé sur les lieux pour tenter de calmer ses administrés. Ces derniers, malgré la remise de 1 400 bouteilles vides pour rechargement, explique le maire, n’ont rien reçu depuis 4 jours, et voient donc leur frustration s’exacerber à la vue des semi-remorques passer par la RN 5, chargés de gaz. «De plus, les autorités nous demandent d’envoyer ces bouteilles jusqu’à Arzew pour les recharger», nous a dit M. Boussaïdi. Pour rappel, la wilaya de Boumerdès a, selon un communiqué rendu public en fin de semaine dernière, bénéficié d’un quota de 10 000 bouteilles de gaz butane. Mais la très forte demande due à la chute des températures et à la désorganisation des réseaux d’approvisionnement fait que le gaz n’est pas distribué équitablement. Pour revenir à cette énième fermeture de la RN 5, le wali a, selon nos informations, mobilisé, en début d’après-midi, les forces de l’ordre pour rouvrir cette route.

Abachi L.