Messahel prend part au Sommet extraordinaire du Conseil de Paix et Sécurité de l’UA consacré au Soudan du Sud

Messahel prend part au Sommet extraordinaire du Conseil de Paix et Sécurité de l’UA consacré au Soudan du Sud

906cc1a129e09bef67e3ca9c1ba635ce_L.jpgNEW YORK – Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union Africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, représentant le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a pris part au Sommet extraordinaire du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine, consacré à la situation en République du Soudan du Sud.

Présidée par le chef d’Etat égyptien, Abdelfattah Sissi, en sa qualité de président du Conseil de Paix et de Sécurité pour le mois courant, cette réunion, tenue en marge de la 71ème Session de l’Assemblée Générale de l’ONU, a examiné les derniers développements intervenus au Soudan du Sud.

Les difficultés qui entravent la mise en œuvre de l’Accord de règlement du conflit ainsi que les efforts déployés pour restaurer la paix et la sécurité dans ce pays ont été au centre des travaux de ce Sommet.

Intervenant lors du débat, M. Messahel a tout d’abord indiqué, qu’il incombait aux parties prenantes sud-soudanaises de tout entreprendre pour régler le conflit en cours, précisant que l’avenir du Soudan du Sud concerne les seuls Sud-soudanais.

Il a, à ce propos, souligné que tout processus conduisant à la paix et à la stabilité, ou toute situation chaotique entraînant cette jeune république vers la dislocation, demeurent un enjeu vital pour cette Nation africaine.

Il a rappelé, à cet égard, que l’Algérie, en tant que membre du Conseil de Paix et de Sécurité et de l’IGAD+, privilégie la solution politique fondée sur le dytique dialogue et réconciliation nationale.

M. Messahel a, également, exhorté la communauté internationale, l’Union Africaine et les pays voisins à accompagner les autorités de transition, issues de l’Accord politique, à asseoir définitivement le rétablissement de la paix et de la sécurité, la mise en place des institutions et l’amélioration des conditions de vie des populations, éprouvées par tant d’années de guerre.

Il a, enfin, réitéré l’engagement de l’Algérie à s’inscrire dans toute convergence allant dans le sens d’un règlement définitif du conflit dans ce pays africain.