Marchés à bestiaux, Les acheteurs de moutons en position d’attente

Marchés à bestiaux, Les acheteurs de moutons en position d’attente

1__mouton_726918487.jpgLes prix affichés après cette reprise se rapprochent plus ou moins de ceux de l’année dernière. Ceux-ci se situaient, jeudi, dans une fourchette comprise entre 20 000 et 60 000 DA. Cependant, une évolution des prix à la hausse n’est pas à écarter…

Une tendance à l’attentisme est de mise au niveau du marché à bestiaux de Médéa où les quelques rares acheteurs qui ont fait le déplacement, durant la matinée, se sont contentés de «tâter» le terrain, en dépit de l’abondance de l’offre de cheptel ovin, a-t-on constaté.

Pour nombre de maquignons, dont certains sont venus des wilayas limitrophes, cette tendance «n’a rien de particulier et va évoluer au fil des jours», estimant qu’«il n’y a pas lieu de s’inquiéter, d’autant qu’il s’agit du début de reprise de l’activité commerciale, après une période de fermeture des marchés à bestiaux, de plusieurs semaines, due à l’apparition de foyers de fièvre aphteuse».

Si certains admettent que le comportement des acheteurs est peut être suscité par les craintes de cette maladie, mais pas au point de provoquer un effondrement des ventes, d’autres pensent que l’impact de cette maladie sur l’évolution du marché et des prix est très limité, pour de multiples raisons.

D’abord, parce que la reprise coïncide avec l’approche de l’Aïd, où les ventes de moutons ont tendance à grimper, et, ensuite, en raison des dispositions sanitaires prises en vue d’éviter tout risque pour la santé du consommateur et en mesure, donc, de rassurer les acheteurs et doper ainsi le marché, ont expliqué des éleveurs rencontrés sur place.

Les prix affichés, après cette reprise, se rapprochent, plus au moins, de ceux de l’année dernière. Ceux-ci se situaient, jeudi, dans une fourchette comprise entre 20 000 et 60 000 DA. Cependant, une évolution, à la hausse des prix, n’est pas à écarter, comme le laissent entendre certains éleveurs, au vu de l’augmentation des frais d’élevage, induite principalement par la sécheresse et le manque de zones de pacage.

G. Y./APS