M. Touati appelle à faire du 29 novembre prochain une révolution électorale

M. Touati appelle à faire du 29 novembre prochain une révolution électorale

b00-moussa-touati.jpgLe président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a appelé mercredi à partir de la localité d’Oued Rhiou (Relizane) les électeurs à faire du 29 novembre prochain « une révolution électorale ».

Animant un meeting populaire à la maison de la culture de cette ville dans le cadre de la campagne électorale des prochaines locales, M. Touati a estimé que « le temps est venu pour opérer une révolution électorale, afin d’exercer un droit constitutionnel, élire ses représentants et opérer le changement escompté ».

S’adressant à son auditoire, le président du FNA a considéré que ce prochain rendez-vous électoral représente la meilleure occasion pour « faire état de vos préoccupations et formuler vos revendications ».

« Soyez donc les faiseurs d’opinion et les défenseurs du droit d’opérer le changement et de choisir les hommes devant vous représenter et défendre vos intérêts », a-t-il lancé aux présents, tout en soulignant la nécessité de « placer l’autorité de l’élu au-dessus de celle du chef de l’administration locale et non l’inverse, car l’élu tire sa légitimité et son autorité du peuple qui l’a désigné ».

Appelant l’assistance à « travailler » pour faire prendre conscience aux citoyens de l’utilité de se rendre aux urnes et d’aller voter « pour opérer le changement escompté », M. Touati a rejeté toute idée de boycott des élections, car, a-t-il dit, « cette démarche sera une opportunité pour la fraude, comme cela s’est produit durant les cinquante dernières années ».

Abordant les conditions du déroulement de la campagne électorale, le président du FNA a déploré son « manque de préparation et le peu d’attention » accordé à cet évènement. « il existe même des problèmes dans la mise à la disposition des partis de salles pour organiser des meetings populaires », a-t-il affirmé.

Sur la reconnaissance par la France des crimes commis le 17 octobre 1961 à Paris à l’encontre des manifestants algériens, M. Touati a considéré que « ceci n’est pas une reconnaissance, mais plutôt une désolation », soulignant que la France « doit reconnaître officiellement tous ses crimes commis depuis le début de l’occupation jusqu’au départ du dernier soldat français de l’Algérie ».

Le président du FNA a également abordé, lors de ce meeting, les conditions économiques et sociales que vit le pays, critiquant la « détérioration du pouvoir d’achat de certaines couches de la société ».