L’usine Renault recrute une deuxième équipe pour accélérer la cadence de production

L’usine Renault recrute une deuxième équipe pour accélérer la cadence de production

2014-renault9_541522856.jpgL’usine de Renault Algérie Production (RAP) de Oued Tlelat (Oran), qui entend accélérer la cadence de production, recrute une deuxième équipe. Environ 180 nouveaux postes directs seront créés, supplémentaires aux 250 créés au lancement de l’établissement, a rapporté ce jeudi 14 mai le quotidien El Watan.

« Après une montée en cadence conforme au plan de marche prévu, et conformément aux engagements pris dans le pacte des actionnaires en décembre 2012 entre Renault, la SNVI et la FNI, la seconde équipe permettra à l’usine d’atteindre une capacité de production de 25.000 véhicules par an et répondre ainsi au succès commercial croissant de la Symbol », a indiqué Karima Senouci, directrice de la communication de cette joint-venture.

Rapporté par El Watan, Bernard Sonilhac, PD-G de RAP, a récemment déclaré que « notre plan de marche avance bien. Nous sommes entrain de monter progressivement en cadence dans la production. Nous allons entrer dans la deuxième phase, qui est la mise en place de deux ateliers dédiés à la peinture et à la tôlerie, le cap étant d’atteindre la capacité de 75.000 voitures/an en 2019 ».

Le PD-G de RAP a souligné que son entreprise est sur le point d’avoir un taux d’intégration de 20%. Renault Algérie Production a mobilisé, en partenariat avec la SNVI, une équipe pour prospecter des fournisseurs potentiels, a-t-il affirmé.

Il a aussi indiqué qu’une fois la capacité de production de 75.000 voitures/an, RAP sera en situation d’exporter.

Bernard Sonilhac a indiqué, à propos de la nouvelle loi obligeant les concessionnaires à investir dans la production, que « si cette mesure permettrait aux investisseurs de s’associer avec des fournisseurs en cours d’installation, c’est une bonne chose. Cela permettrait de libérer des capitaux et des investissements dans la sous-traitance.

« Il faut donner les moyens à la compétitivité économique pour les industries naissantes », a-t-il estimé.