L’Opep envisage une discussion sur les prix avec les autres producteurs, Le baril termine le mois en légère hausse

L’Opep envisage une discussion sur les prix avec les autres producteurs, Le baril termine le mois en légère hausse

arton71116-bca53.jpgl’organisation (Opep) serait prête à discuter avec d’autres producteurs du niveau des cours pour créer le climat qui convienne et permettant au marché du pétrole d’arriver à l’équilibre avec des prix justes et raisonnables ».

Les perspectives d’une discussion sur la stabilité des cours des pays membres de l’Opep avec d’autres pays producteurs (non membres) ont fait rebondir les cours ces jours-ci. Le cours du baril de Light Sweet Crude (WTI) pour livraison en octobre a gagné 3,98 dollars en cotant à 49,20 dollars à New York, soit une hausse de 27,46% en trois séances. Les analystes et le marché restent accrochés à toute action que déciderait l’Opep et comportant des mesures pour redresser les cours. L’information en question a été publiée dans le bulletin de l’Opep. Elle indique que l’organisation (Opep) serait prête à discuter avec d’autres producteurs du niveau des cours pour créer le climat qui convienne et permettant au marché du pétrole d’arriver à l’équilibre avec des prix justes et raisonnables ». L’Opep a toujours, par le passé, engagé des tractations avec des pays aussi importants que le Mexique, la Russie, la Norvège eux aussi affectés par la baisse des cours. L’Organisation se dit donc « prête à parler avec ces pays. Pour l’Opep, les pays membres dont les économies « reposent largement sur cette seule ressource, peuvent mal se

permettre de faire autrement ».

Mékidèche, expert et ancien cadre de Sonatrach : « Le contexte économique actuel de l’Algérie n’est pas alarmant »

L’effet de la baisse du prix du pétrole et donc des recettes en devises de l’Algérie met le pays dans « une situation quelque peu difficile ». C’est l’avis aussi d’un expert, ancien cadre de Sonatrach, Mustapha Mékidèche pour qui « le contexte économique actuel de l’Algérie n’est pas alarmant ». « Il est juste préoccupant ». Le vice-président du Conseil économique et social (CNES), qui était l’invité de la radio algérienne, avait noté que nous avons subi, depuis juin 2014, un choc externe extrêmement violent en termes de volume de pertes et de recettes extérieures. Mais pour lui, « le gouvernement a déjà mis en place des instruments qui pourront absorber cette crise ».

Mékidèche a, néanmoins, mis en garde contre la baisse de la fiscalité pétrolière et ses conséquences sur le déficit budgétaire qui risque de se creuser encore, appelant à des réajustements pour pouvoir absorber les crises potentielles. « Nos réserves de changes sont encore importantes et pourront tenir encore pendant quatre ans. Ces réserves nous permettront d’absorber le déficit budgétaire, cela n’empêche qu’il va falloir introduire des réformes, avec une rationalisation du budget et la révision de certains dispositifs liés aux transferts sociaux, à l’instar des subventions », soutient-il.