L’hommage de l’Ambassadeur des USA à la «résistance» des algériens

L’hommage de l’Ambassadeur des USA à la «résistance» des algériens

actualite270111.jpgDécidément le nouvel Ambassadeur des Etats-Unis à Alger, Mme Joan Polaschik, ne rate aucune occasion pour dire tout le bien qu’elle pense de l’Algérie et des algériens.

Alors qu’elle revient à peine d’une visite deux jours à Sétif où elle a déposé une gerbe de fleurs sur le lieu où a été tué le premier martyr du massacre du 8 mai 45, le jeune Bouzid Châal, voilà qu’elle se fende d’une déclaration sympathique à l’égard des algériens dans leur résistance face au terrorisme.

«Alors que l’ambassade des Etats Unis célèbre la Journée internationale des droits humains, nous rendons hommage à ceux qui travaillent tous les jours dans le monde entier pour construire une culture de respect des droits de l’homme»lit-on dans un communiqué reçu à notre rédaction.

« Ici en Algérie, nous tenons à souligner en particulier le travail des militants qui ont persévéré par leur engagement, tout au long de la décennie noire et souvent au péril de leur vie, pour défendre ces valeurs universelles», écrit Mme Polaschik, à l’occasion de la célébration du 66ème anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

L’ambassadeur des Etats-Unis n’a pas manqué de noter que pendant la période difficile de la décennie noire, «tant de militants de la société algérienne étaient indispensables à la préservation de l’espoir et de la dignité de leurs concitoyens».

Les journalistes, les femmes et les professeurs

Elle a notamment rendu hommage aux journalistes qui ont continué à «rapporter des faits importants dans des conditions dangereuses». De la même manière elle cité les «professeurs et les étudiants» qui ont continué leur «quête du savoir bravant les menaces des milices».

Mme Polaschik n’a pas oublié les femmes algériennes qui, dit-elle, «ont protesté ouvertement dans les rues contre la répression des extrémistes» Tout comme les «innombrables travailleurs humanitaires et les leaders de la société civile», qui ont tous travaillé sous la menace qu’ils pouvaient payer leur engagement de leur vie.

Pour l’ambassadeur des Etats unis, c’est cet esprit «indomptable que nous célébrons aujourd’hui» 10 décembre, journée international des droits de l’homme.