L’économie des eaux d’irrigation en débat à Médéa

L’économie des eaux d’irrigation en débat à Médéa

7d7d8f1f3bff0c83fc97d11f1a92e4fb_M.jpgMEDEA – La nécessité de rationaliser les ressources hydriques superficielles et d’adapter l’activité agricole aux nouvelles donnes climatiques ont été au centre des débats de la journée d’information et de sensibilisation sur le thème « L’économie des eaux d’irrigation », ouverte mercredi au Centre de formation et de vulgarisation agricole (CFVA) de Médéa.

Initiée par la direction des services agricoles, avec le concours de la direction de locale de l’hydraulique, cette journée d’information et de sensibilisation des différents intervenants dans le secteur agricole sur l’impérative rationalisation des ressources hydriques a pour objectif également de « susciter une prise de conscience » au sein de la communauté agricole et l’amener à s’adapter à la sécheresse qui sévit depuis plusieurs mois dans le pays et de réfléchir à des solutions palliatives susceptibles de réduire l’impact de ce phénomène, a indiqué le directeur local des services agricoles, Mustapha Benaoui.

Pour ce responsable, la tendance baissière de la pluviométrie, observée au cours des dernières années et qui s’est accentuée cette année, représente un grand défi pour le secteur, notamment pour la céréaliculture, qui dépend essentiellement de l’apport en eau de pluie, avant de mettre l’accent sur la nécessité d’inclure, désormais, ce facteur dans toute action future.

M. Benaoui a préconisé, pour ce faire, le recours à des équipements d’irrigation modernes afin de préserver les ressources hydriques superficielles, en cas de sécheresse et d’amortir en même temps les effets de la sécheresse sur les surfaces cultivées.

Les exploitants agricoles sont appelés, en outre, à développer les cultures en irrigué, dont la surface n’excède pas les dix mille hectares, sur les 340 mille hectares que représente la superficie agricole utile (SAU) de la wilaya, et qui sont généralement moins tributaires de la pluie.

Les agriculteurs sont également appelés à introduire des semences plus résistantes que celles utilisées jusqu’ici, a relevé ce responsable.