Le président bouteflika a procédé à un remaniement ministériel, Le nouveau gouvernement affole la Toile

Le président bouteflika a procédé à un remaniement ministériel, Le nouveau gouvernement affole la Toile

P150516-08.jpgLes internautes à la page

Le nombre de femmes ministres a été réduit de sept femmes à quatre seulement. Trois ministres femmes ont été remplacées par des hommes.

Le dernier remaniement ministériel a suscité de nombreux commentaires sur les réseaux sociaux. Dès l’annonce de ce changement, les internautes ont explosé la Toile.

En observateurs avertis, les internautes n’ont pas été avares de commentaires, d’analyses et de supputations sur les partants, les nouveaux arrivés, mais surtout sur les partants et ceux qui sont indéboulonnables au gouvernement. Ainsi, les Nadia Labidi, Mohamed Tahmi, Hocine Necib, Youcef Yousfi et d’autres, limogés de leur poste sans aucune possibilité d’y rester, ont subi les rafales des internautes.. Ils estiment que ces changements sont directement liés aux dernières polémiques qui ont touché les secteurs de ces ministres. Les rafales des internautes n’ont pas épargné d’autres ministres reconduits, comme Amar Ghoul.

Pour la plupart d’entre eux, il semblerait, que la plainte déposée par l’ex-ministre de la Culture Nadia Labidi contre la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, pour diffamation, lui a coûté son poste. En effet, depuis quelques semaines une guéguerre a été déclenchée entre les deux responsables. «Louisa Hanoune a demandé sans relâche la tête de Nadia Labidi», a estimé Kamel B., un internaute actif sur le réseau social Facebook en ajoutant que le péché de Labidi était de laver le linge sale non en famille, mais en public. «Il fallait régler les affaires déplaisantes au sein du groupe et non en public, discrètement et sans laisser de traces», ajoute-t-il.

Rappelant, dans ce sens, que la plainte déposée par Mme Labidi intervient suite aux propos tenus par Mme Hanoune qui avait accusé la ministre de la Culture de mauvaise gestion de son secteur et d’être au centre de conflit d’intérêts.

Par ailleurs, la question du remaniement obsédait depuis des semaines une partie de la classe politique qui demandait sans relâche un changement immédiat. «Certains ont été écartés vu la gravité des accusations et à cause du feu de la polémique qui a alimenté la scène politique», souligne un autre internaute, expliquant que la mauvaise gestion, l’implication de leurs noms au centre de conflits sont les principales causes de leur écart.

Un autre nom était désormais lié à un grand échec dans la gestion de son secteur, il s’agit de Mohamed Tahmi.

Ce dernier a été écarté par rapport à l’échec de l’Algérie dans l’organisation de la CAN 2017, confiée par la CAF au Gabon, et le retard accusé dans la réception des infrastructures sportives, notamment les stades de Baraki, Douéra,Tizi Ouzou, Oran et le 5-Juillet. La volonté de donner plus de chance aux femmes s’évapore avec ce nouveau remaniement qui réduit la présence féminine au gouvernement.

Le nombre de femmes ministres a été réduit de sept femmes à quatre seulement. Trois ministres femmes ont été remplacées par des hommes.

De son côté, la nouvelle ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la communication, Iman Houda Feraoun, 36 ans, est la plus jeune ministre du nouveau gouvernement et a suscité les réactions des internautes.