Le ministre de l’éducation, « Les candidats au bac de Ghardaïa passeront leur session normalement »

Le ministre de l’éducation, « Les candidats au bac de Ghardaïa passeront leur session normalement »

baba ahmed.jpgLes candidats au bac de la wilaya de Ghardaïa prendront part à la session des épreuves à l’instar des candidats des autres wilayas.

C’est ce qu’a affirmé, hier, Abdelatif Baba-Ahmed, ministre de l’Education nationale en marge de la célébration officiel de la Journée du savoir (Yaoum El Ilm) qui s’est déroulée à Tipasa, en présence de Tahmi Mohamed et Bedoui Nourredine, respectivement ministre de la Jeunesse et des Sports et de l’Enseignement et de la Formation professionnels. « Les candidats au bac de la wilaya de Ghardaïa n’ont pas connu de perturbations durant les mois d’octobre et de février, suite aux grèves enregistrées dans certaines autres régions du pays. Par voie de conséquence, ils n’accumulent pas beaucoup de retard », précise-t-il. A la question relative à la limitation du seuil des cours, il a indiqué n’avoir pas encore fixé de date. « Elle interviendra probablement la fin de ce mois ou au début du mois de mai ». « Les candidats auront toute latitude de se préparer convenablement aux épreuves du bac. Une chose est sûre, les sujets porteront uniquement sur les cours enseignés », affirme-t-il. A propos de la session du baccalauréat de l’année 2014-2015, Baba-Ahmed a annonce qu’il y aura des nouveautés avec la réintroduction du rachat ainsi que la prise en considération de la fiche de synthèse annuelle. « Nous avons mené une étude. Celle-ci a révélé que certains candidats échouent suite au stress notamment. Pour juguler ces appréhensions, nous envisageons d’introduire un nouveau système par l’organisation d’une session de rattrapage quelques jours après la proclamation des résultats du baccalauréat », révèle-t-il. Selon lui, les candidats ayant obtenu une moyenne comprise entre 9/20 et 10/20 et ceux qui auront une moyenne de 10 et plus durant l’année seront admis à prendre part à la session de rattrapage. Concernant l’élection présidentielle, le ministre de l’Education nationale a fait savoir que 2.200 établissements scolaires seront utilisés comme centres et bureaux de vote et 100.000 enseignants, tous paliers confondus, seront mobilisés comme scrutateurs et encadreurs le jour du scrutin.

Amirouche Lebbal