Le ministre de la pèche l’a annoncé à partir de Tipasa, La sardine coûte entre 70 et 150 DA

Le ministre de la pèche l’a annoncé à partir de Tipasa, La sardine coûte entre 70 et 150 DA

peche-poisson_843116_679x417.jpgNotre plus grand souhait est de maintenir ces prix jusqu’à la fin de la saison de la pêche, en novembre»

«Cela est dû à une offre très importante par rapport à la demande. Les Algériens ne sont pas très friands de sardine durant le mois sacré» «notre plus grand souhait est de maintenir ces prix jusqu’à la fin de la saison de la pêche, en novembre». explique le ministre.

Une grande baisse dans les prix de la sardine a été enregistrée durant ce mois de ramadhan, atteignant les 70 DA à Béni Saf, et se stabilisant autour de 150 DA dans le reste du pays, selon M.Ferroukhi, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, en visite ce jeudi dans la wilaya de Tipasa. «Cela est du à une offre très importante par rapport à la demande, les Algériens ne sont pas très friands de sardine durant le mois sacré (..) notre plus grand souhait est de maintenir ces prix jusqu’à la fin de la saison de la peche, en novembre», explique le ministre. La présence du ministre à Tipasa était motivée par une visite à l’unité de câblerie de Cherchell où il a constaté de visu les difficultés que rencontre cette activité, notamment en matière de développement et d’extension, et ce malgré le manque important qu’enregistre ce secteur de la pêche en matière de câbles marins. Dans l’optique de promouvoir les activités industrielles connexes au métier de la pêche, le ministre a expliqué que tous les efforts seront déployés par son secteur pour soutenir cette activité.Pour sa deuxième escale dans la wilaya, le ministre s’est rendu au port de Khemisti, où il a procédé à la réception des travaux de dragage du bassin et de la passe. Des travaux entamés en mars 2015, et achevés en mai dernier, et qui ont nécessité une enveloppe de 24,6 millions de dinars. Pour les pécheurs de Khemisti cela représente une grande avancée «nous sommes libérés, nous pouvons travailler à l’aise. Avant le dragage du port, notre avenir était incertain», nous dira l’un des pêcheurs. Sur ce plan, le ministre a vérifié personnellement la profondeur obtenue après le dragage. Ce à quoi s’est employé un pêcheur à l’aide d’une perche, qui à finalement donné satisfaction au ministre. M.Ferroukhi s’est ensuite dirigé vers la commune de Fouka où il a procédé à la pose de la première pierre pour la réalisation d’une plage d’échouage. Cette nouvelle réalisation, permettra aux artisans pécheurs et au petit métier, d’exercer en toute sécurité, et dans de meilleures conditions. En fin de visite, le ministre s’est rendu dans la commune de Bou Ismaïl, où il s’est inquiété de l’état d’avancement des travaux du nouveau siège du Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture. Parmi les missions de centre: l’évaluation des ressources halieutiques et des capacités de pêche et d’aquaculture, entreprendre des actions pour le développement de l’aquaculture, à travers la réalisation de viviers et de madragues, définir les techniques de pêche les plus adaptés, expérimenter les engins de pêche et identifier les zones propices à l’aquaculture. Il s’agit pour le secteur de Ferroukhi, de s’appuyer sur la recherche scientifique efficace pour maintenir l’orientation sur la durabilité et la protection des milieux de production et ce par des actions distinctes, telles que l’évaluation scientifique périodique, l’instauration du suivi de la pêche, la préservation et la valorisation des ressources halieutiques, l’amélioration de la productivité, l’exploitation des ressources naturelles aquacoles dans le respect de l’environnement, et enfin, la valorisation des plans d’eau naturels et artificiels.