Contrairement à ce qu’a rapporté le site officieux du RCD, le général à la retraite Khaled Nezzar ne se trouve pas à l’hôpital parisien du Val de Grâce.
Cette fausse information, qui a fait le tour de la Toile, a-t-elle été publiée sur ordre des responsables du parti ou est-ce une faute professionnelle qui pourrait être imputée à la recherche effrénée du scoop ? Le site a-t-il été manipulé par une «source» malveillante à cette période précise où tous les regards sont braqués vers la mue qui est en train de s’opérer sur la scène politique nationale ? Les confrères qui ont lu cette information, absurde et inventée de toutes pièces, se sont empressés de la confirmer ou de l’infirmer auprès des sources proches du général Khaled Nezzar,
lesquelles ont démenti «de façon catégorique» ce tissu de mensonges. Par ailleurs, des indiscrétions au sein du parti «de» Saïd Sadi indiquent que le RCD, au même titre que toutes les formations politiques qui ont des attaches ici ou ailleurs, ne compte pas rester les bras croisés à l’approche de l’importante échéance présidentielle de 2014 et manœuvre, lui aussi, dans l’ombre pour ne pas rater le coche, même si le nouveau président coopté par le docteur «qui continue de tirer les ficelles» ne fera pas le poids devant des concurrents autrement plus balèzes.
Le RCD s’alliera-t-il avec d’autres partis de même obédience ? Rien n’est moins sûr, nous assure-t-on, d’autant que le rôle qui a toujours été dévolu à Saïd Sadi n’a jamais dépassé celui de «lièvre» et «sans contrepartie réelle, sinon une présence toute symbolique dans l’échiquier politique, à travers quelques sièges de députés et de présidents d’APC ou d’APW». Quant au poste de ministre des Affaires étrangères qu’il a toujours rêvé d’occuper, il semble avoir définitivement désespéré de l’obtenir un jour.
M. Aït Amara
