Le directeur de la Police judiciaire à propos du crash du vol d’Air Algérie, «Aucun corps n’a encore été identifié»

Le directeur de la Police judiciaire à propos du crash du vol d’Air Algérie, «Aucun corps n’a encore été identifié»

avion_851200_679x417.jpgLe directeur de la Police judiciaire, Abdelkader Bouhadba Kara a indiqué qu’une équipe de spécialistes de la police scientifique et technique de la Sûreté nationale dépêchée au Mali poursuit son travail avec ses homologues d’autres pays pour tenter d’identifier les victimes du crash de l’avion de la compagnie espagnole Swiftair affrété par Air Algérie, mais pour l’instant « aucun corps n’a encore été identifié ».

L’identification des corps des victimes du crash de l’appareil affrété par Air Algérie semble être une mission délicate et très complexe pour les différentes équipes d’experts présentes sur les lieux du sinistre.

S’exprimant l’ors d’une conférence de presse tenue à Alger, M. Bouhadba Kara a indiqué qu’ « aucun corps n’a encore été identifié », tout en mettant en évidence la « complexité de la tâche qui incombe aux experts chargés d’identifier, dans les plus brefs délais, les victimes du crash » due à « l’ampleur de la catastrophe, d’autant que les corps sont profondément fragmentés ».

L’intervenant a fait savoir que l’identification des victimes, « suppose aussi la collaboration des familles des victimes à travers des prélèvements ADN ainsi que l’exploration des fragments des corps et des objets retrouvés sur le lieu du crash ». Une telle tâche, ajoute le conférencier, « requiert plus de 10 heures de travail par jour », précisant que les experts algériens « ont fait preuve d’un sens élevé de professionnalisme, de sérieux, de coordination et d’échange d’informations avec leurs homologues grâce à leur expérience avérée ».

Toutefois, le Directeur de la police judiciaire a relevé la difficulté de cette mission eu égard aux conditions climatiques extrêmes qui caractérisent la région où a eu lieu la catastrophe (températures élevées, humidité et chutes de pluie), ce qui rend difficile l’identification des victimes dont « aucun corps intègre n’a été retrouvé ».

Il est à noter par ailleurs qu’une scientifique de l’Institut national de criminalistique et de criminologie (INCC) relevant de la Gendarmerie nationale se rendra aujourd’hui au Mali pour participer à l’enquête sur le crash. Cette équipe « se chargera de certains volets de l’enquête » et rejoindra l’équipe de la police scientifique qui se trouve sur les lieux depuis le 25 juillet dernier.

H.M