Le CPE a approuvé son plan de développement, Un milliard de dollars pour le complexe d’El Hadjar

Le CPE a approuvé son plan de développement, Un milliard de dollars pour le complexe d’El Hadjar

5922285a19ad37c594ba1b1c4692294a_L.jpgLe complexe sidérurgique d’El Hadjar, détenu à 51% par l’entreprise publique Sider et à 49% par le géant mondial de la sidérurgie ArcelorMittal, vient de bénéficier d’un plan de développement pour un montant d’un milliard de dollars. La décision a été approuvée par le Conseil des participations de l’Etat (CPE).

Déjà beaucoup d’encre a coulé sur cet ancien fleuron de l’industrie algérienne. Les médias ne cessent d’en parler. Grève, arrêt du Haut Fourneau, conflits sociaux, baisse de production et de rentabilité et plus récemment, la surestimation de la « nationalisation » de ce complexe, sont autant d’indicateurs qui nous renseignent sur l’état actuel de ce qui fut un des joyaux de l’industrie nationale.

Soucieux de mettre un terme à la crise, l’Etat s’est résolu à renflouer à hauteur d’un milliard de dollars les caisses du complexe et sous forme d’un nouveau plan de développement. « Un plan de développement de près d’un milliard de dollars a été mis en place et adopté par le CPE », a déclaré le ministre de l’Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb à l’issue de la tripartite gouvernement-UGTA-patronat.

Selon le ministre, la Banque extérieure d’Algérie (BEA), un des contributeurs à ce financement examine actuellement les modalités de matérialiser ce plan qui devrait porter la production d’El Hadjar à plus de deux millions de tonnes d’acier par an. « La phase critique qu’a connu El Hadjar est derrière nous », a-t-il clamé, faisant savoir qu’une opération de rénovation du haut fourneau pour permettre aux mines d’El Ouenza de fonctionner est en cours de réalisation.

En 2013, l’Algérie a repris le contrôle d’El Hadjar, en portant le capital de l’entreprise Sider dans le complexe à 51% après les difficultés financières auxquelles faisait face la filiale algérienne d’ArcelorMittal. Cette dernière a été sauvée en 2012 in extremis d’une cessation de paiement.

Actuellement, seul le complexe d’El Hadjar produit de l’acier en Algérie, en attendant l’entrée en production de deux nouveaux complexes dont celui de Bellara (5 millions de tonnes/an).

H.M