Le budget de l’APN sera soumis à la commission des finances, Les députés coûtent près de 4 milliards DA aux contribuables

Le budget de l’APN sera soumis à la commission des finances, Les députés coûtent près de 4 milliards DA aux contribuables

apn!.jpgAvalisé mardi dernier par le bureau présidé par Ould Khelifa, le projet de budget de l’APN pour l’année prochaine, qui n’est plus frappé du sceau du secret comme auparavant, sera soumis la semaine prochaine à la commission des finances de la Chambre basse du Parlement.

D’un montant de 9 milliards de dinars, il est financé en grande partie par l’Etat à hauteur de 6, 42 milliards de dinars. Le reste provient des recettes de l’institution à travers la restauration et la location d’un bureau tabac situé en son enceinte. Les dépenses de fonctionnement de l’Assemblée sont évaluées à 6, 75 milliards de dinars.

Par ailleurs, les locataires de l’ex-mairie d’Alger tablent sur un excédent d’un montant de 2, 24 milliards de dinars. Et comme les années précédentes, près d’un tiers du budget de fonctionnement est réservé aux primes et indemnités des députés. Elles sont au total évaluées à 3, 86 milliards de dinars. Et se déclinent en 1, 93 milliard DA pour l’indemnité principale, 386 millions DA pour l’indemnité complémentaire de représentation, 43 millions DA pour la prime de responsabilité, 87 millions DA prime spéciale pour les députés de l’émigration, 4 400 000 DA prime spéciale complémentaire pour les députés de l’émigration, 1 600 000 DA prime supplémentaire pour les députés anciens moudjahid, 44, 5 millions DA prime d’utilisation du véhicule personnel, 29, 5 millions de dinars pour la prime forfaitaire liée à l’utilisation du téléphone.

Pour leur part, les remboursements des frais engagés par les parlementaires seront de l’ordre de 597 millions DA pour les dépenses générales et 122 millions DA pour le transport et les déplacements.

L’assemblée paie aussi des charges sociales et verse des allocations familiales. Elles sont évaluées respectivement à 613 millions DA et 8 millions de DA. Et comme cela ne leur suffisait pas, les députés continuent de revendiquer des privilèges. L’augmentation de la prime de retraite et la somme de 1 milliard de centimes de crédit à taux bonifié pour bénéficier d’un logement promotionnel, qu’ils aimeraient surtout dans la capitale, sachant que la plupart des élus des circonscriptions électorales de l’intérieur du pays effectuent des allers simples vers Alger dès le début de la législature.

Faouzia Ababsa