L’Algérie attachée à la défense des intérêts de l’Afrique dans le cadre du partenariat avec l’étranger

L’Algérie attachée à la défense des intérêts de l’Afrique dans le cadre du partenariat avec l’étranger

14c169ecd54fdd29533ee9b5ed8f92bb_XL.jpgLe ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, a mis en exergue vendredi à Malabo (Guinée équatoriale) le rôle pionnier de l’Algérie dans la défense des intérêts de l’Afrique, rappelant que le président Bouteflika a initié avec nombre de ses homologues africains un programme de partenariat pour le développement en Afrique, basé sur les priorités du continent dans divers domaines.

Dans une déclaration à la presse en marge du Sommet Afrique-Turquie, M. Messahel a souligné que l’Algérie accordait une grande importance aux intérêts de l’Afrique dans ses partenariats conclus avec l’étranger, précisant que les partenariats établis aujourd’hui entre l’Afrique et la chine, l’Europe, l’Asie, la France et les Etats Unis s’inscrivaient dans le cadre « d’une nouvelle vision » du développement à travers le continent.

« Ces partenariats doivent placer les intérêts de l’Afrique en priorité », a-t-il fait remarquer.

Parmi les priorités du continent, M. Messahel a cité « la paix et la sécurité et la stabilité en l’absence desquels nous ne pouvons aspirer au développement et que nous oeuvrons à réaliser avec nos partenaires, afin de permettre à l’Afrique de s’acquitter pleinement de son rôle », citant également les infrastructures de bases.

Le ministre a estimé que la stratégie du partenariat africain doit être fondée aussi sur la coopération en matière de transfert des technologies vers le continent, la formation des ressources humaines dans ce domaine, et la lutte contre les épidémies avec l’aide des partenaires.

Les rencontres comme le Sommet Afrique-Turquie auquel a pris part le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en tant que représentant du président de la République « constituent une occasion pour tirer profit des expériences des partenaires étrangers », a indiqué M. Messahel, affirmant que l’Afrique saisissait ce genre d’occasions pour éclaircir sa « vision et sa stratégie » notamment en termes de garantie de ressources pour financer ses projets importants.