La police reste attachée au devoir de protection des droits de l’Homme (DGSN)

La police reste attachée au devoir de protection des droits de l’Homme (DGSN)

ff5ccb66e4b85819598219b8dc06177f_L.jpgLa Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a assuré lundi que « la police reste attachée au devoir de protection des droits de l’Homme avec un sens de responsabilité élevé ».

La DGSN a souligné, dans un communiqué, qu’elle a réalisé de « grands pas » dans la concrétisation des objectifs arrêtés en matière de respect et de protection des droits de l’Homme, mettant en exergue son « attachement à l’application rigoureuse de ces principes sacrés ».

Etant une institution pionnière en matière de protection des droits de l’Homme, la DGSN a réalisé un bond qualitatif dans ce sens, notamment ces dernières années en renforçant les mécanismes de formation et l’introduction d’un module sur les droits de l’Homme dans le système de formation de la police, ajoute la même source.

La DGSN a rappelé avoir mis en application « une série de mesures afin d’assurer une meilleure prise en charge des conditions de détention en offrant les fournitures d’usage quotidien et un environnement conforme aux standards internationaux en vigueur ».

Par ailleurs, elle a démenti les informations publiées dimanche par certains médias portant des accusations « infondées sur de prétendus dépassements en matière des droits de l’Homme au sein des postes de police ».

Selon le communiqué, il s’agit d »allégations infondées ». « Il n’existe aucun cas de torture au sein des postes de la Sûreté nationale et aucune plainte à ce sujet, verbale ou écrite, n’a été formulée sur ces prétendus cas », a-t-on souligné de même source.

La DGSN a, en outre, rappelé que ses services, en l’occurrence l’inspection générale, les inspections régionales ainsi que les 48 brigades d’inspection et de contrôle, veillaient à l’application du plan annuel d’inspection qui a pour « priorité l’ouverture d’enquêtes immédiates en cas de plainte contre un agent de la Sûreté nationale. Une fois les résultats des investigations publiés et dans le cas où une infraction à la loi est avérée, le concerné est présenté devant les instances compétentes », a-t-elle affirmé.

Les services compétents examinent les « conditions de détention dans les locaux destinés à la garde à vue au sein des postes de la Sûreté nationale et font le point sur l’application rigoureuse des instructions du général major, directeur général de la Sûreté nationale pour assurer le respect des normes en matière de droits de l’Homme dans le traitement de la personne arrêtée, des conditions permettant de préserver sa santé, de s’assurer que le détenu connaît ses droits garantis par le loi, tel le droit de contacter sa famille et celui de l’examen médical… ».

Les investigations ont « prouvé que les rares cas enregistrés par les services de la police concernant certaines fautes relatives à l’éthique de la profession, liées à un mauvais traitement de citoyens, à l’image des trois cas relevés dernièrement à Ghardaïa, ne sont que des actes isolés qui font exception à la règle générale adoptée par la DGSN en matière de protection du citoyen et de ses biens. Ce genre d’actes est passible de sanctions sévères », conclut le communiqué.