La maladie continue de se propager, Fièvre aphteuse : 65 cas à Béjaïa

La maladie continue de se propager, Fièvre aphteuse : 65 cas à Béjaïa

veau.jpgL’Inspection vétérinaire de Béjaïa a enregistré quelque 65 cas de fièvre aphteuse les journées de mercredi à jeudi. Ces cas, confirmés ont été recensés au niveau de neuf communes, essaimés au niveau des quatre coins de la wilaya.

En effet, on en a dénombrés ces cas dans les communes de l’est de la wilaya, à savoir Boukhelifa, Tichy et Darguina, mais également au sud-ouest Béjaïa, en l’occurrence Semaoune, Beni Maouche, Seddouk, Akbou et Tazmalt.

Le cheptel touché, en l’occurrence 58 bovins, 5 caprins et 2 ovins, a été localisé principalement dans des zones rurales. Selon les déclarations de l’Inspecteur vétérinaire de Béjaïa sur les ondes de la radio locale, quelque 56 têtes de bêtes atteintes de ce virus ont été abattues dans des abattoirs et leurs abattis incinérés. Il a indiqué qu’après l’apparition de cette maladie, des mesures préventives ont été prises afin de stopper la propagation d’où la fermeture des marchés à bestiaux, suivie d’une part par le lancement d’une campagne de sensibilisation à l’adresse des éleveurs ; et d’autre part, par des contrôles de l’ensemble des élevages d’engraissement. C’est la raison pour laquelle des points de contrôle ont été installés aux frontières de la wilaya, à Kherrata, Melbou et Tazmalt, pour examiner tout mouvement de cheptel.

Et pour aider les services vétérinaires dans leur tâche, les élus des communes ont été instruits par leur tutelle pour veiller scrupuleusement au respect des mesures préventives prises et empêcher la propagation de cette maladie. Le ministère de l’Agriculture et du Développement Rural a mis en garde, pour sa part, l’ensemble des éleveurs et agriculteurs de la wilaya de Sétif et des wilayas limitrophes à savoir : Mila, Batna, Bordj Bou Arreridj, Constantine, Bouira, Jijel, Tizi-Ouzou, Bejaïa.

Lesquelles wilayas sont tenues de ne pas déplacer les animaux sauf vers un abattoir le plus proche, ni fréquenter les marchés à bestiaux, ni introduire de nouveaux animaux dans leurs exploitations. Elles sont tenues également d’appliquer systématiquement de la chaux vive au niveau des entrées des exploitations, d’interdire l’entrée de personnes étrangères aux exploitations et de faciliter les visites de contrôle des vétérinaires.

Salim Aït-Sadi