La Gendarmerie se renforce par six unités aériennes

La Gendarmerie se renforce par six unités aériennes

Gendarmerie-Hélico-300x160.jpgLe corps de la gendarmerie nationale aura dans quelques jours six nouvelles unités aériennes, en plus de celles de Blida, Annaba et Oran, opérationnelles depuis l’année 1989.

C’est ce qui a été annoncé par le chargé de communication de la gendarmerie, le lieutenant-colonel Abdelhamid Keroud qui s’exprimait lors d’un point de presse, à l’occasion des expositions sectorielles organisées au palais des expositions dans le cadre des festivités du cinquantenaire de l’indépendance.

« Le corps de la gendarmerie nationale sera renforcé par six nouvelles unités aériennes qui seront opérationnelles dans les prochains jours » a affirmé M. Keroud, précisant que ces unités régionales seront opérationnelles dans les wilayas de Tebessa, Sétif, Nâama, Ourgla, Biskra et M’sila.

Pour ce responsable au niveau du commandement de la gendarmerie nationale, ces unités auront pour missions principales le contrôle des routes, la défense du territoire et bien entendu, le renforcement de la sécurité sur la bande frontalière afin d’assurer une couverture sécuritaire maximum.

Pour cette dernière mission, ces unités tombent bien à un moment où les frontières algériennes sont réduites en passoire par différents trafiquants d’armes et de drogue. Les tonnes de kif traité saisies par les différents corps de sécurité et les douanes près de la frontière marocaine montrent l’étendue de ce fléau et l’urgence de trouver une solution avant que la société algérienne ne soit atteinte de façon irrémédiable.

Pour ce qui est de la frontière malienne et libyenne, il s’agira de contrer les nombreuses tentatives des groupes terroristes d’introduire de grandes quantités d’armes au profit des terroristes sévissant en Algérie. Pour cela, ces unités aériennes sont les bienvenues, même si elles restent insuffisantes dans la mesure où l’Algérie aura aussi besoin de quelques unités dans l’extrême sud, où les frontières poreuses avec le Mali et le Niger encouragement toutes sortes de trafic.

Lors de sa rencontre avec la presse, le lieutenant-colonel Keroud relève l’importante de la cellule de protection des biens culturels qui a réussi en 12 années d’activités, à récupérer près de 13.000 pièces archéologiques et à arrêter plus de 200 trafiquants, dont 16 ressortissants étrangers.

Il a également évoqué l’évolution des effectifs de la gendarmerie nationale qui sont passés de 3000 éléments, issus de l’ALN, à l’indépendance, à 130.000 éléments aujourd’hui.