Investissements en algérie : Toutes les chances de réussir

Investissements en algérie : Toutes les chances de réussir

investissement-sicav1_842154_679x417.jpgLes investissements «ont toutes les chances de réussir en Algérie», a affirmé jeudi à Oran une avocate au Barreau de Paris, spécialisée notamment dans le droit des affaires et des contrats internationaux, lors d’un colloque international sur «Les garanties offertes aux investissements».

«L’Algérie est incontestablement un pays où les entreprises ont toutes les chances de réussir», a estimé Mme Yadhira Stoyanovitch, lors de ce colloque organisé à l’occasion de la cérémonie de sortie d’une nouvelle promotion d’avocats.

«Il y a en Algérie un environnement favorable, des opportunités d’investissement, des politiques de développement qui sont mises en œuvre, des coûts de matières premières très compétitifs et, surtout, des ressources abondantes», a-t-elle observé.

Evoquant les dernières mesures législatives encadrant l’investissement étranger en Algérie, que d’aucuns ont qualifié de «contraignantes», cette avocate a indiqué que «cette nouvelle donne n’entache pas le principe de transparence qu’exige la mise en place d’un investissement».

«La loi qui a paru contraignante aux investisseurs étrangers en Algérie, ne l’est plus aujourd’hui, car elle repose sur un simple principe mis en place dans bon nombre de pays», a-t-elle ajouté, tout en citant les grands projets algéro-français tels ceux portant sur la création de l’usine Renault et de l’usine de production de médicaments Sanofi, la plus importante jamais réalisée par ce groupe pharmaceutique en Afrique et au Moyen-Orient. «Un investissement doit apporter le développement, le moyen de transférer le savoir-faire et de procéder à un véritable transfert au bénéfice du pays d’accueil», a souligné l’intervenante, insistant, en outre, sur les mesures incitatives comme les avantages fiscaux offerts par la législation algérienne aux opérateurs qui contribuent au développement et à la modernisation de l’appareil de production nationale.

Le colloque a également vu la participation d’avocats marocains et tunisiens aux côtés de leurs hôtes du Barreau d’Oran qui ont présenté des communications sur les garanties offertes aux investissements dans chaque pays.

Les thèmes abordés dans ce cadre se sont articulés, entre autres, autour de «l’acquisition du foncier», du «transfert des bénéfices», de «la formalisation du dossier d’investissement», de «la fusion de sociétés», du «transfert de technologie» et de «la juridiction compétente en cas de litige».

La nouvelle promotion d’avocats, forte de 210 «robes noires», porte l’effectif du Barreau d’Oran à près de 4.500 professionnels, a fait savoir le bâtonnier Me Ouahrani Lahouari, rappelant que ces recrues ont accompli leur stage de formation pratique pendant neuf mois après avoir prêté serment conformément à la loi relative à l’exercice de la profession d’avocat.

En observation de la tradition, cette promotion a été baptisée du nom de feu Abdelkader El-Hassar (1917-2012) qui fut procureur général dans les premières années de l’indépendance avant d’être élu bâtonnier d’Oran en 1971.

Cette cérémonie s’est tenue en présence de magistrats près le Parquet général et la Cour de justice d’Oran, du président de l’Assemblée populaire de la wilaya (P/APW) et des consuls généraux d’Espagne et de France.