Décidemment, Société générale Algérie (SGA) veut se rapprocher davantage de ses clients et s’offrir plus de visibilité sur le marché algérien. Le président du directoire de SGA en Algérie, Eric Wormser a procédé cet après-midi à l’inauguration du 11ème centre d’affaires de cet établissement bancaire à Dar El Beida.
Cette inauguration, selon le staff dirigeant de la filiale algérienne du groupe bancaire français, s’inscrit non seulement dans une « politique de développement », mais surtout « dans une démarche de satisfaction client ». Il s’agit, soutiennent-ils, de poursuivre rigoureusement une sorte de plan d’action engagé par la direction envers le marché des entreprises.
Pour le M. Wormser, la mise en place de centres d’affaires exclusivement orientés vers les entreprises permet « d’assurer une spécialisation dans la prise en charge des besoins des opérateurs économiques avec une compétence et une expertise dédiée et formée à cet effet ». « L’ouverture de centres d’affaires permettra à SGA de se rapprocher de ses clients et métriser au même temps certaines qualifications », a-t-il ajouté avant de préciser que « ces structures spécialisées auront pour mission d’accompagner les entreprises dans leurs investissements ».
Il est également question de répondre favorablement à la demande des PME avec des services spécialisés, tout en prenant en compte leurs spécificités. « D’ailleurs de nombreuses entreprises activant dans plusieurs domaines ont rejoint notre réseau depuis l’ouverture de nos centres d’affaires à travers certaines wilayas du pays, a-t-il expliqué.
L’inauguration du centre d’affaires de Dar El Beida qui était six mois auparavant qu’une simple agence clientèle a eu lieu en présence de plusieurs chefs d’entreprises de la région. L’un des opérateurs économiques activant dans le secteur pharmaceutique, Hakim Bouzid, directeur général de CPCMpharma, a indiqué que SGA était d’un grand apport dans le lancement et le maintien de son entreprise. Selon ses témoignages, cette banque lui a facilité la construction de l’usine et elle lui a permis d’acquérir l’outil de production. « SGA a partagé les risques avec moi, car ce genre d’investissement n’est pas du tout rentable l’immédiat », a tenu à préciser cet opérateur.
Noreddine Izouaouen
