Entrée express est un nouveau système électronique pour gérer les demandes de résidence permanente au Canada.Il sera lancé en janvier 2015, a annoncé, dans un communiqué, l’ambassade du Canada à Alger.
Dans le cadre de ce nouveau système, les employeurs joueront un rôle clé dans la sélection des immigrants économiques. Les employeurs auront accès aux candidats par l’entremise du nouveau Guichet emplois amélioré, et par l’entremise des provinces et des territoires, s’il y a lieu. Entrée express est un processus en deux étapes.
Dans la première les candidats éventuels présenteront en ligne un profil où ils fourniront des renseignements sur leurs compétences, leurs expériences de travail, leurs aptitudes linguistiques, leurs études… Les candidatures des personnes qui répondent aux critères de l’un des programmes fédéraux d’immigration économique visés par Entrée express seront placées dans un bassin. Les candidats seront évalués par rapport aux candidatures qui se trouvent déjà dans le bassin.
Seuls les candidats s’étant les mieux classés (ceux qui semblent avoir le plus de chances de réussir sur le plan économique) et ceux possédant une offre admissible d’emploi réservé ou ayant été désignés par une province ou un territoire seront invités à présenter une demande de résidence permanente.
Les candidats, ne possédant pas une offre d’emploi valide d’un employeur canadien ou n’ayant pas fait l’objet d’une désignation provinciale ou territoriale, devront s’inscrire auprès du Guichet emplois du gouvernement du Canada, ce qui permettra de les jumeler avec des employeurs canadiens admissibles. S’il y a lieu, les employeurs seront tenus d’obtenir une étude d’impact sur le marché du travail auprès d’Emploi et développement social Canada.
Aucun frais de traitement ne s’appliquera pour les demandes d’étude d’impact sur le marché du travail liées aux demandes de résidence permanente présentées par des candidats du système Entrée express. Le fait de présenter en ligne un profil d’Entrée express ne garantit pas qu’un candidat potentiel sera invité à présenter une demande de résidence permanente. La deuxième étape concernera les candidats invités à présenter une demande de résidence permanente, leurs demandes électroniques seront traités dans un délai de six mois.
Les candidats qui seront invités à présenter une demande de résidence permanente seront ceux qui se seront les mieux classés dans le bassin en fonction de leurs compétences et de leur expérience. Les candidats qui possèdent une offre d’emploi valide d’un employeur canadien (assujettie au processus d’étude d’impact sur le marché du travail en vigueur à ce moment) ou qui ont été désignés par une province ou un territoire obtiendront des cotes élevées dans le système de classement.
Les candidats disposeront de 60 jours pour présenter une demande électronique de résidence permanente au titre de l’un des programmes suivants : le Programme des travailleurs qualifiés (PTQF) ; le Programme des travailleurs de métiers spécialisés (PTMSF) ; la catégorie de l’expérience canadienne (CEC) ; une portion du Programme des candidats des provinces (PCP).
CIC traitera la majorité des demandes dûment remplies (c’est-à-dire celles accompagnées de tous les documents justificatifs nécessaires) en six mois ou moins. Les candidats du bassin d’Entrée express qui n’auront pas reçu d’invitation à présenter une demande de résidence permanente après 12 mois pourraient présenter à nouveau leur profil, et leur candidature sera remise dans le bassin s’ils répondent toujours aux critères. Cette mesure empêchera la formation d’un arriéré et assurera un traitement rapide des demandes.
Entrée express permettra d’offrir aux immigrants qualifiés éventuels un service plus rapide et plus efficace. Il permettra au gouvernement du Canada de faire preuve d’une plus grande souplesse et d’être mieux en mesure de répondre aux conditions économiques et aux priorités changeantes du Canada. Selon des statistiques, difficilement vérifiables, de l’Association des algériens de l’étranger, le nombre d’Algériens établis au Canada serait de près de 100.000 personnes. Le gros de cette communauté se trouve à Québec, la province francophone du pays.
Kahina Hammoudi
