Il sera signé demain au ministère de l’Énergie, Un accord dans le nucléaire entre l’Algérie et la Russie

Il sera signé demain au ministère de l’Énergie, Un accord dans le nucléaire entre l’Algérie et la Russie

energie_851621_679x417.jpgUn accord de coopération dans l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques sera conclu demain entre l’Algérie et la Russie, indique le ministère de l’Énergie dans un communiqué.

L’intérêt que porte, aujourd’hui, la Russie au développement nucléaire en Algérie remonte à plusieurs années. Pour rappel, en mois de mai 2014, la présidente du Conseil fédéral de Russie, Valentina Matvienko, avait indiqué lors de sa visite en Algérie qu’ « un accord intergouvernemental était en passe d’être conclu dans le domaine de l’ingénierie nucléaire, en vue de renforcer les liens bilatéraux dans le domaine énergétique et pétrolier ».

L’Algérie et la Russie semblent en phase de renouer de solides relations économiques et partenariats stratégiques dans le domaine nucléaire. Afin de mettre en œuvre plusieurs mois de négociations et d’échanges entre les deux pays respectifs, un accord de coopération dans l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques sera conclu demain, à l’occasion de la visite à Alger du Président directeur général de la Corporation d’Etat russe de l’énergie atomique (Rosatom) Sergueï Kirienko.

En plus de cette signature, plusieurs autres visites sont prévues durant le séjour du P-dg de Rosatom qui compte réaliser des entrevues avec de hauts responsables algériens. Il s’entretiendra, entre autres, avec le ministre de l’Energie Youcef Yousfi et plusieurs responsables du Commissariat à l’énergie atomique (Comena), précise le communiqué.

L’Algérie compte profiter de l’expérience russe dans le domaine de l’énergie nucléaire pour construire la première centrale nucléaire algérienne en 2025, en vue de faire face à la demande forte d’électricité. Un projet conçu pour la diversification du bouquet énergétique national et qui tend à limiter le recours aux énergies fossiles. D’ailleurs, les pouvoirs publics prévoient, à l’horizon 2030, d’utiliser les énergies renouvelables pour la production de l’électricité.

Samira Bourbia