Hausse des crédits à l’économie au premier semestre 2014

Hausse des crédits à l’économie au premier semestre 2014

a98fe9b6522737e31dd13bd8f58e1ec4_L.jpgLes crédits bancaires à l’économie ont poursuivi leur tendance haussière au premier semestre 2014 en s’établissant à 5.760,6 milliards (mds) de DA contre 5.156,3 mds de DA à fin décembre 2013, a indiqué lundi le gouverneur de la Banque d’Algérie, M. Mohamed Laksaci.

« Cette tendance haussière confirme le dynamisme des crédits à l’économie et, en particulier, la facilitation de l’accès des entreprises privées au crédit bancaire », a déclaré M. Laksaci lors d’une rencontre sur le nouveau dispositif prudentiel des banques.

Le secteur privé a capté plus de la moitié des ces crédits à fin juin 2014, soit 51,4%, selon les chiffres fournis par le gouverneur.

Durant le 1er semestre 2014, les crédits octroyés aux entreprises privées ont atteint 2.591 mds de DA contre 2.373,9 mds de DA à fin 2013 et progressent de 19,33% par rapport à leur niveau de fin 2013.

Les crédits à moyen et à long termes représentent 73,7% des crédits totaux à fin juin, dont 22,6% à moyen terme et 51% à long terme.

Aussi, la dynamique des crédits à moyen et à long terme accordés aux entreprises privées, qui s’explique par la progression de leur accès aux crédits bancaires, traduit l’effet de l’amélioration de la structure et des conditions de financement comme le rallongement de la maturité et la diminution du coût, a tenu à relever M. Laksaci.

Le gouverneur a souligné que les mesures de facilitation prises début 2013 ont rendu plus effectif le dispositif de soutien de l’Etat au PME, destiné à stimuler la croissance hors-hydrocarbures.

Porté par ces mesures de facilitation et de soutien, le dynamisme des crédits bancaires à l’économie est plus significatif en termes réels au premier semestre 2014 comparativement à l’année 2013, a-t-il indiqué.

L’expansion du cycle de crédits « interpelle les banques de la place à rester vigilantes sur les risques encourus au titre de ces financements accordés au secteur économique et aux ménages », a dit en substance le gouverneur.

Afin de renforcer la stabilité du secteur bancaire, la BA vient de réformer le cadre prudentiel régissant les banques avec un dispositif qui prévoit notamment le relèvement du ratio de solvabilité des banques et la création d’un « coussin de sécurité » pour les risques pondérés.