Haddad rend compte de la rencontre avec Sellal Le plan du FCE remis au Premier ministre

Haddad rend compte de la rencontre avec Sellal Le plan du FCE remis au Premier ministre

bc.jpgLe FCE s’est félicité hier de l’intérêt que porte le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à sa démarche et aux propositions que les membres adhérents ont élaborées pour l’émergence de l’économie nationale. La dépénalisation de l’acte de gestion et l’assainissement fiscal, deux acquis figurant dans la contribution du FCE approuvés par le gouvernement.

Les propositions du Forum des chefs d’entreprise (FCE) pour l’émergence de l’économie nationale ont eu l’aval du Premier ministre, Abdelmalek Sellal qui a reçu le président du Forum des chefs d’entreprise, Ali Haddad, accompagné d’une délégation de membres du FCE qui lui a remis la contribution de son organisation patronale sur l’émergence de l’économie nationale.

Selon les propositions de FCE, ces décisions constituent «des leviers importants pour la relance de la croissance économique».

Comme le souligne Ali Hadad, le FCE n’a pas l’ambition de proposer des solutions à tous les dysfonctionnements de notre économie. Il s’agit selon lui, des mesures structurelles et sectorielles relatives à la politique de subvention, de la fiscalité et de la modernisation du système bancaire et financier.

Le FCE s’engage à travailler de concert avec les pouvoirs publics. Il avait, à maintes reprises, souligné la nécessité de conjuguer les efforts de toutes les parties concernées, pour faire décoller l’économie nationale et la croissance qui reste pratiquement l’apanage d’un seul secteur, celui des hydrocarbures.

Selon les membres du FCE, Le plan d’action remis au Premier ministre, est un plan à moyen et long terme pour l’émergence d’une économie nationale. Deux contributions phare émanant du FCE ont été approuvées lors du dernier Conseil des ministres.

Il s’agit en premier lieu, selon le président du FCE de la proposition relative à la dépénalisation de l’acte de gestion tant attendu par les chefs des entreprises. «On a jamais pensé qu’on va réussir un jour à dépénaliser l’acte de gestion.

Les gestionnaire sont libres maintenant d’activer et de faire leur business», a expliqué Ali Haddad. L’assainissement fiscal est une autre mesure approuvée par le gouvernement.

«Il faut bancariser l’argent des circuits informels et récupérer l’argent qui circule dehors pour l’inclure dans l’économie nationale», a recommandé Mohamed Laïd Benamor.

Il a plaidé pour le développement du secteur de l’agriculture indispensable pour encourager et promouvoir l’industrie agroalimentaire nationale.

Ces propositions résultent d’un cycle de rencontres, initié par le FCE au cours de ces derniers mois avec plusieurs institutions publiques notamment et durant lesquelles ont été soulevés les problèmes de l’entreprise et de l’investissement.

«Notre objectif est d’atteindre un taux moyen de croissance du PIB de 8% à l’horizon 2020», a souhaité Haddad, relevant que l’ouverture de l’investissement au privé national devient un impératif pour diversifier l’économie du pays.

«L’ouverture de tous les secteurs sans exception à l’investissement privé est une nécessité. Nous désirons construire un partenariat durable entre les entreprises algériennes», a affirmé le président de FCE, soulignant : «On ne demande pas de privatiser les entreprises publiques … mais les accompagner pour qu’elles deviennent plus compétitives».

«Ce ne sont pas les étrangers qui vont construire notre pays (…) nous demandons l’ouverture de tous les secteurs sans exception aux investisseurs privés», a plaidé Ali Haddad.

L. A. R.