La réaction négative de certains journaux par rapport à la nomination de Miloud Chorfi à la tête de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) n’a pas laissé indifférent le ministre de la communication Hamid Grine. A Constantine, où il était en visite lundi, il a défendu l’ex Chef de groupe parlementaire du RND en se disant « écœuré par certaines réactions ».
Il revient sur le choix pour expliquer que « Ce n’est pas un choix arbitraire, M. Chorfi est un homme qui appartient à la corporation, il a été journaliste à la radio et à la télévision. Il a déjà été président du conseil de l’audiovisuel et député et il connaît très bien les rouages de la profession ».
Appuyant encore son propos, Hamid Grine ajoute que « cette décision n’a pas été prise dans la précipitation, mais dans un cadre légal et organisé ». Pour lui, et compte tenu du parcours de Chorfi « aucun autre candidat que lui ne peut assurer cette mission ».
En dépit de ce plaidoyer en faveur de Chorfi, des sources du ministère de la communication ont indiqué à Algérie1 que Miloud Chorfi n’a pas été associé à ce choix, fait ailleurs et qu’il a été informé au dernier moment pour procéder à l’installation, lors de la cérémonie officielle expédiée dimanche au siège du ministère de la communication.
