Eté 2015 : rush vers la forêt de Maâdhid et la Kalaâ de Beni Hammad à M’sila

Eté 2015 : rush vers la forêt de Maâdhid et la Kalaâ de Beni Hammad à M’sila

8b4e47a1c35ba3145e855cc9ee2861bb_XL.jpgLe site de Maâdhid, distant de 35 km à l’est de M’sila, attire, ces derniers jours, une foule considérable de promeneurs et de familles en quête de détente prolongeant la période printanière de haute fréquentation de cette région du Hodna qui renferme la Kalaâ millénaire de Beni-Hammad.

Ces visiteurs viennent notamment des communes de M’sila, d’Ouled Derradj, de Souamaâ, d’Ouled Addi Lekbala, de Barhoum et de Magra pour jouir aussi de la fraîcheur de la forêt située près de la montagne Taguerboust s’élevant à 1.600 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Un lieu mythique élu il y a plus de 1.000 ans par les fondateurs de la dynastie des Sanhadja qui y ont érigé leur capitale ainsi que leur célèbre citadelle en plus de multiples palais comme ceux d’El Bahr et d’El Islam.

En dépit de l’absence de guides, les visiteurs se lancent à la découverte des vestiges de ce site classé patrimoine universel depuis 1980 par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).

Les paysages pittoresques et enchanteurs du lieu attirent également, pour des haltes plus ou moins longues, des automobilistes se dirigeant vers Bordj Bou Arreridj en empruntant le chemin communal traversant cette région.

Les multiples sources naturelles et les cours d’eau ruisselant à travers les bois montagneux offrent aux promeneurs l’occasion de jouir de moments de relaxation et de repos, tandis que certains jeunes artistes profitent pour peindre ou jouer de la musique.

Pour nombre de promeneurs, ce rush vers la montagne de Maâdhid, observé ces dernières années, est illustratif du potentiel offert par le tourisme de montagne qui tend à se substituer au tourisme balnéaire, devenue beaucoup trop coûteux pour les ménages à revenu moyen.

certains acteurs du mouvement associatif, Maâdhid attirerait annuellement plus de 10.000 visiteurs en l’absence, malheureusement, d’efforts pour l’encadrement de ces flux de touristes dans cette région où, déplore-t-on, il n’existe même pas de restaurant pour se sustenter.

Pour les associations locales, à qui certains reprochent, toutefois, le manque d’initiative, la responsabilité de promouvoir le tourisme est partagée par l’ensemble des habitants de la commune y compris par les élus locaux, surtout après la longue éclipse du colloque international de la Kalaâ de Beni-Hammad qui constituait une importante manifestation culturelle à même de promouvoir efficacement cette destination.