Enlevées, violées avant d’être libérées, Kidnappings en série de jeunes filles

Enlevées, violées avant d’être libérées, Kidnappings en série de jeunes filles

24628.jpgPour le seul mois de septembre, pas moins de sept kidnappings ont eu lieu dans diverses wilayas du pays. Le phénomène est en train de gagner du terrain. Aujourd’hui, le rapt de jeunes filles est passé à l’Est, au Centre et à l’Ouest du pays. Cela, malgré le plan anti-kidnapping mis en place par les services de sécurité à l’occasion de la rentrée scolaire.

Les kidnappings se sont accentués ces derniers jours. Les ravisseurs ciblent généralement des jeunes filles entre 17 et 28 ans. Les gendarmes tout comme les policiers ont enregistré des dizaines de cas de juillet à septembre. Pourquoi cette recrudescence ? Comment les ravisseurs arrivent-ils à enlever aussi facilement leurs proies ? A quelle fin?

En Kabylie, lieu par excellence des enlèvements, ce sont plutôt les gens richissimes qui sont la cible des ravisseurs. Mais à l’ouest du pays, c’est une autre question. Les ravisseurs de l’Ouest kidnappent souvent pour des fins financières. Par contre, à l’Est, c’est plutôt une question de revanche, voire un règlement de compte entre des familles en conflit.

Au Centre, les ravisseurs, souvent de jeunes personnes, kidnappent les filles à des fins sexuelles. Voici quelques affaires élucidées durant le mois de septembre passé par les services de sécurité, au cours des enquêtes et interventions menées quelques heures après chaque prise d’otages. Un échantillon de ce qui est en train de se produire durant les kidnappings perpétrés un peu partout dans les villes du pays.

Un jeune de 20 ans torturé pour dévoiler le lieu de refuge de son frère Il s’agit d’un enlèvement propre aux séries turques qui sont diffusées sur les chaînes TV. En effet, un jeune de 20 ans a été enlevé par trois de ses ravisseurs, ces derniers voulaient à tout prix savoir où se trouve son frère. Ils l’ont kidnappé, de force, puis l’ont torturé, pour le faire craquer et dénoncer le lieu de refuge de son frère.

En effet, les gendarmes de la brigade de Aïn M’lila ont présenté, hier, devant le procureur de la République près le tribunal local trois membres d’une même famille, pour enlèvement et torture dont a été victime un jeune de 20 ans. Deux d’entre eux ont été placés sous mandat dépôt et le troisième remis en liberté provisoire.

A 17h le père de la victime s’est présenté à la brigade de Gendarmerie nationale d’Aïn M’lila, pour déclarer qu’à 16 heures, les mis en cause ont enlevé son fils à la commune de Aïn M’lila, et l’ont embarqué à bord d’un camion de marque Hyundai pour le conduire vers un endroit isolé mitoyen avec la RN.100, pour le torturer afin de leur indiquer le lieu de refuge de son frère, ayant quitté le domicile parental, à la suite d’une bagarre par arme blanche qui l’a opposé à leur frère.

A 19 heures, après deux heures de recherches entreprises par les gendarmes de ladite brigade qui ont abouti à l’arrestation des auteurs présumés et la libération de la personne enlevée. A 22 ans, enlevée et violée par cinq voyous Là, c’est une autre histoire, puisque les ravisseurs ont agi à des fins sexuelles.

Les gendarmes de l’Escadron de Sécurité Routière d’El Oued ont secouru, avant-hier, une jeune fille de 22 ans qui a été abandonnée à hauteur du carrefour formé par les RN.48 et 48.A, à la commune de Guemar par quatre individus qui ont pris la fuite en direction du centre-ville à bord d’un véhicule de marque Hyundai Atos, à la vue de la patrouille.

La victime qui a été prise en charge par les gendarmes de la section de recherches d’El Oued, a déclaré au cours de son audition que le 4 octobre passé, à 16h30, étant en compagnie de son ami à bord d’un véhicule en position de stationnement au centre-ville d’El Oued, ils ont été agressés par les mis en cause, qui l’ont enlevée, pour ensuite la conduire vers une habitation à la commune d’El Oued, où ils ont abusé d’elle.

Les investigations entreprises par les gendarmes enquêteurs ont abouti à l’identification et l’interpellation de cinq des mis en cause.

En vertu d’un mandat de perquisition, les gendarmes de ladite unité ont saisi au domicile de l’un d’entre eux à la cité El Kaouthar, commune d’El Oued, 2 358 bouteilles de bière de différentes marques. La section de recherches a présenté devant le procureur de la République du tribunal de Guemar, les mis en cause ont été placés sous mandat de dépôt pour enlèvement et séquestration, viol, vol et menace.

Une fille de 17 ans kidnappée par sept ravisseurs, dont un quinquagénaire Ils l’ont kidnappée juste pour voler ses bijoux. Une jeune fille âgée à peine de 17 ans a été enlevée par sept ravisseurs, dont le plus âgé a 50 ans, le nommé B.H. Voici les faits. Les Unités de la Police Judiciaire (PJ) de Sig, à Mascara, ont réussi, avant-hier, à interpeller sept ravisseurs d’une jeune fille âgée de 17 ans, dont les plus âgé est âgé de 50 ans, le nommé B.H.

En effet, selon un communiqué de la Cellule de Communication de la DGSN, dévoilant cette affaire, les faits de cet enlèvement remontent à trois jours. En sortant de l’école de formation professionnelle, la jeune fille a été surprise par la présence de sept individus qui l’ont emmenée en force dans un fourgon, avant d’être relâchée quelques heures après.

Prise de panique, la maman de la mineure s’est présentée à la sûreté de daïra de Sig en compagnie de sa fille (libérée quelques heures après son enlèvement), afin de porter plainte contre les assaillants, au nombre de sept.

En fait, les sept individus à bord de leur fourgon, ont ciblé la mineure, qui sera agressée, embarquée dans la camionnette et emmenée vers une destination inconnue. Un lieu isolé où elle sera gardée pendant des heures avant que ses ravisseurs ne décident de lui voler ses bijoux, (une chaîne et une bague).

Une fois leur forfait accompli, les sept auteurs de cet enlèvement ont relâché la jeune fille. Entamant une enquête, les policiers ont réussi, en l’espace de quelques heures, à identifier les auteurs du kidnapping qui ont été arrêtés. Parmi les auteurs, un homme âgé de 50 ans, le nommé B.H., a été placé sous mandat de dépôt suite à sa présentation devant le parquet de Sig, tandis que ses acolytes, au nombre de six, ont été placés sous contrôle judiciaire.

S.A.