Enfance: les experts mettent en garde contre certains contenus de multimédia

Enfance: les experts mettent en garde contre certains contenus de multimédia

a45441aee3a692fbbe69a41d3a101a2b_XL.jpgPlusieurs experts et juristes ont souligné jeudi à Alger la nécessité de protéger l’enfant des effets et dangers de certains contenus des multimédias afin lui assurer « une éducation saine ».

Intervenant à une rencontre organisée par la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’Homme (CNCPPDH), à l’occasion de la journée mondiale de l’enfance, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM), Mustapha Khiati a souligné que l’enfant, à l’instar des autres franges de la société, était exposé aux effets du développement technologique et l’utilisation à grande échelle des moyens de communication », estimant « qu’en dépit de leur contenu positif, ces moyens technologiques « peuvent avoir des effets néfastes sur l’enfant » mettant l’accent sur l’impératif de le protéger pour une éducation saine ».

M. Khiati a estimé dans ce sens qu’en dépit des étapes franchies par l’Algérie en matière de protection de l’enfance aussi bien au plan sanitaire qu’éducatif, il y a cependant « des lacunes » qui se traduisent notamment dans la déperdition scolaire et le travail des enfants.

De son côté, le vice président de la commission du droit international à l’Union africaine (UA), Kamel Filali a indiqué que l’Algérie avait réalisé « des bonds qualitatifs » en matière de protection de l’enfance mais qu’il restait beaucoup à faire » notamment pour ce qui est du développement des contenus de loisir et d’éducation et la protection des enfants « des effets néfastes des contenus des réseaux Internet ».

M. Filali a salué l’expérience « pionnière » en Afrique et dans le monde arabe en matière de protection des enfants

De son côté, Farouk Ksentini, président de la CNCPPDH, a souligné dans une allocution lue en son nom par Yasmina Taya, membre de la Commission, que l’Etat a accordé un intérêt particulier à « la protection de l’enfant à travers notamment plusieurs textes législatifs dont le projet de loi portant protection de l’enfance, soumis à débat à l’Assemblée populaire nationale (APN).

Il a appelé à cet effet à la mobilisation de toutes les forces vives de la société en vue d’assurer une meilleure protection à l’enfant.