Elle l’Accuse de malversations, Nouvelle salve du PT contre Labidi

Elle l’Accuse de malversations, Nouvelle salve du PT contre Labidi

hanoune-louisa_defaite.jpgLa ministre de la Culture, Nadia Labidi, a essuyé hier une nouvelle salve d’accusations de la part du Parti des travailleurs. Présents en nombre pour le débat sur l’avant-projet de loi sur le livre, les députés de la formation de Louisa Hanoune n’ont pas manqué l’occasion pour revenir à la charge et accuser la ministre d’être impliquée dans “des conflits d’intérêts”.

Selon le compte rendu de TSA, les députés du PT sont longuement revenus sur le projet du film Le Patio produit par Procom International, société dont la ministre est propriétaire, lequel a bénéficié d’un financement de l’ordre de 12 milliards de centimes dans le cadre de la manifestation “Constantine, capitale de la culture arabe”, grâce à l’intervention d’un responsable du ministère auprès de la commission de lecture de la manifestation. Outre l’émission produite par sa boîte qu’elle vend à l’ENTV, la ministre est accusée d’avoir cédé gratuitement le Théâtre national pour un spectacle organisé par l’ambassade US, en guise de remerciements pour les facilités qui ont permis à son fils d’obtenir une bourse d’étude dans le pays de l’oncle Sam, d’avoir attribué, “contre l’avis du Conseil du gouvernement”,

17 milliards de centimes, à Amine Kouider, chef de l’orchestre symphonique national, pour son spectacle d’ouverture de la manifestation “Constantine, capitale de la culture arabe”, mais aussi d’avoir alloué “l’enveloppe de huit cent millions de centimes à Nouba, une association dont elle est membre fondatrice”. Excédés par les accusations, les députés du FLN ont volé au secours de la ministre en appelant le PT à porter l’affaire devant les tribunaux “s’il en a les preuves”. “Il faut qu’il y ait un respect réciproque”, s’est contentée de répondre la ministre au sortir de la plénière, selonTSA. Quelques jours plus tôt, Louisa Hanoune a mis au défi la ministre de démissionner et elle de renoncer à son immunité pour s’affronter devant le prétoire.

R. N.