Détails sur une opération militaire spectaculaire, Comment le DRS a piégé l’émir de Daesh

Détails sur une opération militaire spectaculaire, Comment le DRS a piégé l’émir de Daesh

daesh_869191741.jpgUne unité de l’ANP en opération en Kabylie

Le commando qui menait cette opération ultra secrète, a infiltré le premier cercle de Gouri pour surveiller le moindre de ses déplacements.

Pour déloger Abdelmalek Gouri, alias Abou Souleiman Khaled, émir de Daesh en Algérie, il a fallu un travail de terrain minutieux et une parfaite exploitation des renseignements. Une équipe spéciale du DRS, qui s’appellerait la section Gouri, s’est chargée de répertorier tous les lieux que fréquentait ce sanguinaire.

Cette équipe travaillait en parfaite collaboration avec les forces de l’ANP. Tout s’est passé la semaine dernière quand Abdelmalek Gouri devait se rendre à Si Mustapha dans la wilaya de Boumerdès pour une mission secrète et il a trouvé comme subterfuge de rendre visite à ses parents pour ne pas associer ses proches lieutenants. Ces derniers qui étaient depuis des semaines en contact avec l’équipe du DRS ont aussitôt vendu la mèche. C’est que ses collaborateurs ne semblaient pas partager les tendances criminelles de Gouri et n’approuvaient pas ses orientations, ni sa sous-traitance pour l’EI connu aussi sous le nom de Daesh. C’est par cette brèche que s’est engouffrée l’équipe du renseignement et infiltré ainsi le premier cercle de l’émir de Daesh en Algérie. Et c’est ainsi que l’information du déplacement de cet émir à Boumerdès a été divulguée. Le commando du DRS qui menait cette opération ultra secrète, avait pris le soin de mettre en garde son domicile parental, mais pas seulement. Tous les lieux habituellement fréquentés par ce prétendu émir, étaient sous haute surveillance et des sentinelles avaient été installées aux alentours. Un vrai travail de professionnels.

D’une grande efficacité quand il s’agit de la recherche en matière de renseignement, la nouvelle n’est pas tombée dans les oreilles de sourds. Transmise après vérification, dont seuls les services de renseignement en connaissent les procédures et les moyens, la nouvelle devait permettre un aboutissement pour neutraliser ce criminel, ex-bras droit du présumé chef d’Al Qaîda au Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdel. Le commando mobilisé dresse alors, un guet-apens, le périmètre cernant la zone du domicile de ses parents a été hermétiquement bouclé.

Aucune chance ne sera laissée à ce terroriste pour échapper au dispositif sécuritaire. Pris dans la nasse qui lui a été dressée, Gouri a été sommé de se rendre via ses parents. Ces derniers, sur instruction des éléments de l’ANP, avaient vainement tenté de convaincre leur fils de déposer les armes. Il a été sommé de se rendre, il à préféré user de son arme. Mais trop tard, il était déjà dans la cible des tireurs d’élite en poste. Il sera aussitôt abattu avec deux de ses acolytes.

C’est ainsi que se termine la sombre histoire de ce monstre qui, de sang-froid, a ordonné la décapitation d’un ressortissant français; il ne sévira plus. Ses plus fideles proches avaient connu le même sort avait confirmé auparavant le ministre de la Justice d’où l’anéantissement complet de la nébuleuse. C’est le sort également de tout individu qui porte encore les armes et demeure terré dans les maquis. On retient de ce renseignement exploité avec pertinence par les services de sécurité que les Algériens refusent Daesh dans leur pays, comme ils ont toujours refusé les mouvances intégristes qui appellent au meurtre. Fini donc les thèses des détracteurs au service du nouvel ordre mondial visant à faire croire que Daesh existe en Algérie, fini aussi de prétendre que l’Algérie peine à retrouver la paix. C’est la deuxième plus grande leçon que l’Armée nationale populaire vient de donner au monde. L’assaut d’une unité spéciale pour libérer plus de 600 otages à Tiguentourine, avec un minimum de victimes, est toujours dans les mémoires. Les deux opérations, que seule une armée avertie et expérimentée est en mesure de réussir, ne vont certainement pas laisser indifférents les détracteurs de l’Algérie. Cette organisation même dont on avait déjà entendu parler en 2006 en Irak, a été récupérée à l’ombre de la guerre internationale lancée contre la Syrie pour être perfectionnée dans les laboratoires de la CIA au profit du Mossad. Le but est de changer la carte géographique et géopolitique au Proche-Orient, mais aussi d’aboutir au contrôle du Sahel.