des vaches malades auraient ete importees frauduleusement : le ministre de l’agriculture accuse des réseaux maffieux

des vaches malades auraient ete importees frauduleusement : le ministre de l’agriculture accuse des réseaux maffieux

nouri_848064_679x417.jpgLe ministre de l’agriculture, Abdelwahab Nouri, depuis la wilaya de Chlef, a accusé des réseaux criminels d’être derrière la fulgurante propagation de la fièvre aphteuse en

Algérie. Il a brandi le doigt accusateur contre certains ‘’pseudo importateurs’’ qui ont introduit ‘’intentionnellement’’ des vaches atteintes de cette maladie.

Selon le ministre, il y aurait des mains étrangères qui veulent anéantir le cheptel bovin national pour des raisons liées à notre sécurité alimentaire. M. Abdelwahab Nouri n’a pas pu cacher sa colère vis-à-vis de ces ‘’pseudo importateurs’’ « ce sont tout simplement des criminels qu’il faut indéniablement traduire en justice. Il n’y a aucune autre qualification à accorder à ces derniers. C’est une grande responsabilité qu’ils assument entièrement. C’est parce qu’ils prévoient de ramener leurs animaux à l’abattoir que certains évitaient de les vacciner. C’est injuste et je qualifie cela, encore une fois, d’acte criminel », a-t-il martelé à chacune des étapes de sa visite à Chlef, en annonçant que son département a déposé une plainte contre X.

Abdelwahab Nouri a accusé un éleveur originaire de Sétif d’avoir introduit clandestinement de Tunisie des bovins porteurs du virus. «Un maquignon algérien, sentant la bonne affaire, qui a introduit clandestinement des bovins porteurs du virus pour les engraisser au village de Bir El Aârch à Sétif, afin de les revendre un peu partout dans le pays », a-t-il indiqué. ‘’Mais comment ce maquignon a t-il pu traverser la frontière avec un gros camion ? Où étaient les services des douanes ? Ce maquignon a-t-il bénéficié de complicité ?’’ Autant de questions que le ministre a éludées. Face à l’impossibilité de la stopper, à cause d’un dispositif de traitements et de préventions défaillants, une vaccination au moment opportun, dira le ministre, aurait sans doute permis au pays d’éviter cette catastrophe dont tout le monde constate aujourd’hui presque impuissant l’ampleur.

Said