Dangereux terroriste : Le kamikaze au camion piégé recherché à Alger

Dangereux terroriste : Le kamikaze au camion piégé recherché à Alger

Lejour8.jpgL’identification de ce terroriste a permis aux services de sécurité d’éviter jusqu’à présent le pire, à savoir commettre un attentat d’envergure dans la capitale.

Agé d’une quarantaine d’années, Ighil Larbaâ Tareq, considéré comme un dangereux terroriste du GSPC, est activement recherché par les services de sécurité dans tout le pays, et en particulier à Alger, ville la plus visée par les terroristes salafistes qui veulent relancer à tout prix les attentats spectaculaires, selon une source sûre. La photo de ce terroriste en cavale est placardée au niveau des postes de police et de la Gendarmerie nationale du pays.

L’homme en cavale est considéré comme un très dangereux terroriste, voire un candidat kamikaze au camion piégé. Toutefois, l’identification de ce terroriste a permis aux services de sécurité d’éviter jusqu’à présent le pire, à savoir commetre un attentat d’envergure dans la capitale. Toujours en fuite, ce terroriste ne peut se déplacer librement, car les éléments de police et de la Gendarmerie nationale sont omniprésents dans la capitale.

Munis d’un PDA, les services de sécurité au niveau des barrages de la périphérie d’Alger ont toutes les données sur ce dangereux terroriste y compris son profil, nom, prénom et sa photo. Cet ancien terroriste salafiste est originaire de la wilaya de Bouira. Le GSPC, qui compte relancer des attentats d’envergure à Alger, attend beaucoup de ce terroriste, d’autant que cela fait près de trois ans que des attentats n’ont pas eu lieu à Alger.

Cette accalmie est le résultat des efforts déployés par les services de sécurité qui ont réussi à administrer des coups durs à la nébuleuse organisation terroriste du GSPC, aujourd’hui version Al Qaïda au Maghreb islamique, grâce au nouveau plan établi au lendemain des attentats du Palais du gouvernement, du siège de l’ONU à Hydra, du commissariat de Bab Ezzouar et du siège du Conseil constitutionnel.

Depuis, le GSPC reçoit des coups sévères, une lutte qui a permis la mise hors d’état de nuire de plus de 300 éléments de cette organisation criminelle, dont plus de vingt terroristes sanguinaires.

Ce n’est pas la première fois que le GSPC tente de perpétrer des attentats kamikazes dans la capitale algéroise. Des dizaines de jeunes ont été enrôlés par les émirs du GSPC pour commettre des attentats kamikazes. On se rappelle de dix-huit (18) noms de jeunes terroristes, tous candidats kamikazes potentiels, qui figuraient sur la liste des terroristes recherchés et dont la plupart ont été éliminés ou capturés.

Ces jeunes terroristes faisaient partie d’une liste affichée il y a deux ans par les services de sécurité au niveau des commissariats et postes de la Gendarmerie nationale à Alger. Notons que certains de ces jeunes terroristes sont originaires des quartiers d’Alger, d’autres sont de l’intérieur du pays.

Par ailleurs, avec l’élimination de ces kamikazes potentiels, les coups durs portés à la nébuleuse organisation terroriste de l’émir Droukdel prouvent encore une fois l’efficacité du nouveau plan sécuritaire installé par les services de sécurité. Grâce aux renseignements très pointus obtenus par les forces de sécurité sur le terrain, plusieurs chefs terroristes ont été éliminés.

Cela a permis également d’éliminer plus de 80% des terroristes inscrits sur cette liste. Fraîchement embarqués dans les maquis, les terroristes ont été recrutés par les sanguinaires du GSPC. Le chef du GSPC et ses sbires connaissent parfaitement l’endroit où ces jeunes kamikazes potentiels pourraient être recrutés.

Souvent sans emploi et privés du minimum vital, ces jeunes sont engagés sans aucune difficulté. Les vétérans de guerre, qui autrefois alimentaient les rangs du GSPC, ont tous été éliminés ou se sont rendus. Devant cette situation, il ne restait plus à ce groupe sanguinaire que de se rabattre sur le recrutement de jeunes égarés.

De nouveaux recruteurs ont été alors mobilisés par le GSPC, notamment des terroristes en qui Droukdel avait confiance. Ces derniers ont réussi, durant les années précédentes, à recruter plusieurs jeunes, notamment ceux qui habitent dans des baraques de fortune.

Ces victimes du GSPC ont payé de leur vie, sans connaître les véritables intentions de cette organisation qui a fait d’eux de la chair à canon. Des centaines de jeunes ont été recrutés par le GSPC, indiquent certains experts.

Sofiane Abi