Les membres du Conseil de la nation se sont félicités dimanche du projet de loi sur la prévention et la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme qui vient « renforcer les efforts de l’Etat dans sa lutte contre le terrorisme ».
Lors d’une séance plénière consacrée à l’examen de ce projet de loi, les députés ont souligné que le texte « cadre avec la politique adoptée par l’Algérie en matiére de lutte contre le terrorisme ».
Pour le député Abbas Bouamama, « le contenu de ce projet de loi cadre avec la volonté de l’Etat en matière de modernisation de la justice, d’une part, et avec la vision de l’Algérie vis-à-vis de ce fléau et ses efforts visant le tarissement des sources du terrorisme d’autre part ».
Pour sa part, Zahia Benarous du tiers présidentiel, a rappelé les efforts consentis par l’Algérie en matiere de lutte contre le terrorisme notamment durant la décennie noire face à un mutisme international.
De son côté, Lamri Lakehal, du parti du Front de libération nationale (FLN), s’est interrogé sur les raisons « du retard accusé dans l’examen et l’adoption de ce projet de loi en dépit de son importance ».
Belkacem Kara de la même formation politique a plaidé pour le durcissement des peines sur le blanchiment d’argent et la nécessité de renforcer « le contrôle des dépenses hors du circuit bancaire ».
De leur côté, Abdelkader Bensalem du tiers présidentiel et Hasni Saidi du Rassemblement national démocratique (RND), ont souligné la nécessité de « donner une définition exacte au terrorisme pour éviter l’amalgame avec le droit des peuples à l’autodétermination ».
