Ceux qui choisissent la nationalité française seront déchus de la nationalité algérienne !

Ceux qui choisissent la nationalité française seront déchus de la nationalité algérienne !

577_723481033 (1).jpgLe président Abdelaziz Bouteflika se penchera sur le dossier des algériens détenteurs de double nationalité, notamment les cadres, responsables et acteurs des secteurs sensibles en Algérie.

Selon des sources concordantes, l’intérêt du premier responsable du palais d’El Mouradia pour ce dossier serait du au fait que nombre d’entre les algériens qui possèdent les deux nationalités, algérienne et française représentent une menace pour l’Algérie.

La commission qui sera mettre en place prochainement pour revoir la loi sur la question de la nationalité modifiée il y a quelques années, afin de porter les modifications nécessaires pour préserver les intérêts du peuple algérien.

La loi qui donne aux algériens le droit d’avoir trois nationalités, irrite beaucoup de milieux en Algérie pour sa sensibilité.

La Mauritanie, par exemple, refuse toujours la nationalité mauritanienne à ceux qui choisissent une autre nationalité. Beaucoup de pays ont d’ailleurs commencé à réviser les conditions d’octroi de la nationalité.

Dans les milieux des anciens moudjahidines et de la famille révolutionnaire, il est suggéré le retrait de la nationalité algérienne à toute personne demandant une deuxième nationalité, notamment française et ce, afin de préserver les intérêts des algériens. Environs 600.000 algériens possèdent la nationalité française, et ce chiffre trop élevé suscite des craintes même au niveau de la présidence de la république.

Selon des statistiques non officielles, le nombre d’algériens ayant une double nationalité, serait de l’ordre de 600.000 à la fin de l’année 2010.

Par ailleurs, le nombre de personnalités politiques, ministres, opposants, hommes d’affaire serait en nette augmentation ces derniers temps, certains même rendent visite régulièrement à l’ambassade de France et à la Place publique pour demander le départ du président Bouteflika et le régime en algérie.

Beaucoup de ministres passent la majorité du temps en France pour différentes raisons et ne rejoignent leurs bureau à Alger que rarement. Un phénomène qui commence à susciter le mécontentement en haut lieu.

Ismaïl Fellah