Même si le site électronique d’El-Mouradia est bloqué au communiqué du 9 juillet 2014 qui évoque la révision de la Constitution (qu’on attend toujours !), on ne peut pas avancer que l’agenda caché d’Abdelaziz Bouteflika est vide. A preuve, il reçoit à tour de bras, présidents de pays africains avec lesquels l’Algérie n’a que peu de relations, des ministres de pays du Golfe, mais aussi des chefs de partis. Mercredi il a accordé une audience au chef du mouvement tunisien Ennahda, Rached Ghannouchi. Ce chef du parti islamiste tunisien devient un habitué. On ne compte plus le nombre de fois qu’il a vu le président algérien : en 2013, 2014, 2015…
Le hic dans toutes ces réceptions que la télévision de l’Etat montre avec un soin particulier de l’image, c’est que de tout ce beau monde, les Algériens sont les grands oubliés. Aucun chef de parti algérien n’a eu les faveurs du chef de l’Etat. Même le très zélé Amar Saadani, ou l’autre Amar Ghoul tout aussi dévoué supporteur n’ont pas eu la chance d’être les invités du chef de l’Etat. Cet état de fait ne semble choquer personne !
Aux yeux du chef de l’Etat, les hommes politiques algériens comme de la presse algérienne c’est le même tarif. Le même mépris. Ils n’ont pas de place à sa table !!!
L.M.
