Le directeur de la police judiciaire, Abdelaziz Affani, a annoncé, hier, la mise en place prochaine d’un fichier automatisé d’identification à travers les profils génétiques et donc le recours à l’ADN
S’exprimant à l’ouverture de l’atelier d’Interpol pour les pays de l’Afrique du Nord-Ouest, au siège de la P.J. à Châteauneuf, consacré à l’empreinte génétique-ADN, Affani a expliqué que ce fichier automatisé permettra de renforcer les capacités de la police algérienne suivant les normes requises par les experts d’Interpol.
Le projet permettra d’améliorer les capacités d’expertises, notamment en matière d’établissement des rapprochements entre scènes de crime et l’identification avec précision des auteurs de crimes et délits, les victimes de catastrophes majeures et les personnes inconnues ou disparues, ainsi que la consolidation de la coopération internationale, par l’échange d’informations concernant les profils génétiques ADN.
Le directeur de la police judiciaire a rappelé que la mise en place en Algérie d’un laboratoire spécialisé d’analyse ADN, a permis d’expertiser 3500 affaires transmises par les services de sécurité et la justice permettant d’élucider 80 % de cas se rapportant à la criminalité et au terrorisme.
Abdelaziz Affani a affirmé que ce type de rencontres vise à intensifier la coopération internationale entre les pays de l’Afrique du Nord-Ouest sous la houlette d’Interpol, estimant que la menace réelle du crime transfrontalier impose le déploiement d’efforts conjoints pour développer la police scientifique et technique particulièrement.
Il est à relever que le site électronique d’Interpol comprend une centaine d’algériens recherchés par la justice algérienne pour divers motifs. Parmi ces personnes, Rafik Moumène Khalifa, Mokhtar Belmokhtar, Amar Saifi alias El Para, Abdelmalek Droudkal et Yahia Djouadi.
