Béjaïa : Risques de violence à Taourirt-Ighil

Béjaïa : Risques de violence à Taourirt-Ighil

« Nous attirons l’attention des pouvoirs publics sur les risques de dérapages vu le climat de violence qui règne dans notre commune. Nous réclamons une mise sous tutelle administrative de l’APC ».

C’est en substance le double message formulé, hier lors d’un point de presse animé par Amar Amoura, se réclamant « porte-parole de la coordination de comités représentant une douzaine de villages de la commune de Taourirt Ighil », dépendant de la daïra d’Adkar.

Le conférencier fustige ainsi l’exécutif municipal contrôlé par des élus d’obédience FFS, dont la gestion est qualifiée de « désastreuse ».

M. Amoura dit, par ailleurs, « attendre impatiemment les conclusions d’une commission d’enquête dépêchée, en décembre dernier, par la wilaya pour faire la lumière sur la gestion de l’APC ».

Le conférencier n’a pas ménagé non plus le chef de la daïra d’Adkar qu’il accuse d’inertie dans le suivi des projets de développement de la commune, lancés par le wali.

Contacté par nos soins, Ali Saâd, le P/APC de Taourirt Ighil, nous a déclaré que « M. Amar Amoura ne représente que lui-même. Qui l’a mandaté à parler au nom des villages ? Qu’il nous exhibe un quelconque agrément. La vraie raison de son acharnement contre moi et contre notre APC est simple : j’avais évincé son frère du poste d’adjoint au maire au sein de l’APC de Taourirt Ighil. Vous comprenez alors qu’il s’agit bien d’une vengeance et d’un règlement de compte personnel ».

Et au P/APC d’ajouter : « Notre gestion est transparente et efficace. » Interrogé sur l’existence d’une commission d’enquête dépêchée par la wilaya, le P/APC préfère le qualificatif de « commission de travail pour le suivi des projets de la commune. »