Au maquis à Jijel depuis 1993, Ali Ismaïl alias Sohaïb arrêté par l’armée

Au maquis à Jijel depuis 1993, Ali Ismaïl alias Sohaïb arrêté par l’armée

P150118-20.jpgDevant la caméra de la télévision publique qui a eu l’exclusivité pour la diffusion, Ali Ismaïl a avoué avec amertume «son regret d’avoir appartenu aux groupes terroristes et d’avoir gâché ses années parmi ces criminels.

Succès après succès, l’ANP ne cesse de comptabiliser des résultats probants suite à des opérations qualitatives dans le cadre de la lutte antiterroriste. Activement recherché, un terroriste a été arrêté, il y a trois jours après exploitation de renseignements. Dans ce contexte, on pouvait lire dans un communiqué transmis hier à notre rédaction par le ministère de la Défense nationale «grâce à la vigilance et le professionnalisme des éléments de l’Armée nationale populaire et lors d’une opération de qualité, un détachement relevant du secteur opérationnel de Jijel au niveau de la 5e Région militaire, a lors d’une opération menée au lieudit Mechta Nemcha dans la localité d’El-Guerrouche, commune d’El-Aouana, procédé à l’arrestation d’un terroriste qui répond au nom d’Ali Ismail alias Sohaïb».

Lors de cette opération, l’ANP, ajoute encore le communiqué, «a récupéré l’arme automatique de type Kalachnikov en possession du terroriste». Le terroriste dont des images ont été diffusées par la chaîne de télévision publique a rejoint «les groupes terroristes fin novembre 1993», ajoute le communiqué qui précise qu’ «il vivait en compagnie de sa famille, composée de sa femme et de ses cinq enfants dont l’aînée âgée de 18 ans et la plus jeune d’un an». Les membres de sa famille se sont aussitôt rendus à la suite de l’arrestation d’Ali Ismail. Comme on pouvait le constater sur les images diffusées, sa famille, qui vivait dans un contexte particulier, complètement coupée du monde souffrait énormément «de l’appartenance de leur père à un groupe terroriste et vivait dans des conditions pénibles, dépourvue des moindres nécessités de vie». En effet, souligne le MDN dans sa communication «les enfants de ce terroriste ont été interdits, de leurs droits civils, de l’éducation et des soins, isolés dans une montagne loin d’une vie normale, tels des otages victimes de l’ignorance, de l’extrémisme et de l’égoïsme de leur père».

Le MDN ne manquera pas d’informer sur les circonstances relatives à la neutralisation de ce terroriste, lequel a avoué lui-même «avoir été surpris par les forces de l’Armée nationale populaire, étant sur le chemin pour s’approvisionner, où il a été neutralisé et désarmé», ajoutant que le mis en cause «a nié avoir pris connaissance de ses dispositions et a refusé de se rendre, malgré la reddition de plusieurs de ses compagnons terroristes qui ont bénéficié des dispositions de ladite loi».

Devant la caméra de la télévision publique qui a eu l’exclusivité pour la diffusion, Ali Ismail a avoué avec amertume «son regret d’avoir appartenu aux groupes terroristes et d’avoir gâché ses années parmi ces criminels, et a adressé un message aux résidus terroristes et à leurs familles de déposer leurs armes et de réintégrer la société». Dans ses déclarations, ce terroriste avoue aussi avoir été bien traité par les éléments de l’Armée nationale populaire avec beaucoup de considération et d’humanisme. Comme les précédentes opérations menées par l’ANP, celle-ci n’a enregistré aucune perte humaine.