Algérie-Royaume Uni: convergence de vues sur plusieurs questions d’intérêt commun

Algérie-Royaume Uni: convergence de vues sur plusieurs questions d’intérêt commun

7f3743d224f1a13f9a5ad5c154aa4a79_XL_14404_theme5_620_350.jpgLe ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abddelkader Messahel, a qualifié mercredi à Alger ses entretiens avec le ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Tobias Ellwood, d' »importants et intéressants », soulignant la convergence de vues entre les deux pays sur un nombre de questions d’intérêt commun.

« Nous avons eu des entretiens importants et intéressant au cours desquels nous avons évoqué le partenariat entre les deux pays », a déclaré M. Messahel à la presse à l’issue d’une séance de travail entre les délégations des deux pays.

Qualifiant le partenariat bilatéral de « positif », M. Messahel a estimé qu' »il y a encore des perspectives qui peuvent être exploitées de part et d’autre ».

Il a également précisé que le séjour en Algérie du ministre britannique s’inscrit dans le cadre de la préparation de la visite qu’effectuera le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à Londres au début du mois de décembre prochain dans la perspective de la tenue du forum économique algéro-britannique.

Selon M. Messahel, plusieurs entreprises britanniques sont intéressées par un partenariat et une présence en Algérie, soulignant que le forum algéro-britannique sera une occasion de présenter aux partenaires britanniques les possibilités qu’offre le marché algérien pour l’investissement.

« En dehors du secteur des hydrocarbures, il y a l’industrie pharmaceutique, l’agriculture, le tourisme et d’autres secteurs pouvant intéresser nos partenaires britanniques », a précisé M. Messahel.

Abordant la crise libyenne, le ministre délégué s’est réjoui du fait que les analyses faites par les deux pays sur cette question sont « très convergentes ».

« Nous sommes convaincs qu’il n’y a pas d’alternative à une solution politique que dans le cadre d’un dialogue inclusif entre tous les Libyens », a-t-il souligné, précisant que ce dialogue « doit se faire en excluant tous ceux qui peuvent être considérés comme des groupes terroristes reconnus en tant que tels par les Nations unies ».

Pour ce qui est de la situation au Mali, M. Messahel a indiqué avoir évoqué avec le ministre britannique « les efforts déployés » pour « préserver l’unité, l’intégrité territoriale et la souveraineté » de ce pays.